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Le ministre de l’Emploi va par ailleurs saisir l’Autorité de protection des données quant à un usage abusif des fichiers en vue de propagande politique

Ce week-end, une vidéo de la chroniqueuse et journaliste Carol Zanin a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci, elle dénonce une véritable « propagande de la peur » orchestrée par la CSC et la FGTB.

Mme Zanin y explique avoir reçu un courrier de la CSC l’informant qu’elle allait cesser de percevoir ses compléments de chômage en 2026. Après vérification auprès de l’Office national de l’emploi (Onem), elle a appris que cette information était fausse : elle ne perdra aucune aide au premier janvier 2026.

Des informations erronées pour inciter à la mobilisation

L’Onem confirme avoir reçu plusieurs appels de citoyens inquiets à la suite de messages similaires envoyés par les syndicats. Pour le ministre, ces communications alarmistes visent manifestement à mobiliser leurs affiliés en vue des journées de grève prévues fin novembre.

David Clarinval dénonce une manipulation inacceptable

Le ministre de l’Emploi David Clarinval dénonce fermement cette manœuvre : « C’est choquant, je n’ai pas d’autres mots. Annoncer la fin des allocations pour faire peur aux gens, avec pour seul objectif de les pousser à manifester, c’est de la manipulation inacceptable. Les syndicats ont un rôle à jouer pour informer correctement le citoyen et les accompagner, pas de désinformer et créer la peur. »

Le ministre invite dès lors les citoyens à vérifier toute information directement auprès des sources officielles :« En cas de doute, je recommande à chacun de contacter l’un des 126 collaborateurs du Contact Center de l’Onem afin d’obtenir une information fiable et objective. »

Vous pouvez contacter le Contact Center de l’Onem via https://www.onem.be/contact ou par téléphone au 02 515 44 44.

Saisie de l’Autorité de protection des données

Le ministre Clarinval a par ailleurs saisi ce matin l’Autorité de protection des données (APD) afin qu’elle vérifie les conditions dans lesquelles certaines données personnelles ont été utilisées à des fins de communication syndicale.

L’objectif est de faire toute la transparence sur ces pratiques et de veiller à ce qu’elles cessent si elles s’avèrent contraires au respect de la vie privée. Chaque citoyen qui estime que ses données personnelles sont utilisées en dehors de la finalité prévue peut déposer une plainte auprès de l‘APD pour faire respecter son droit à la vie privée.