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Invitée du Café sans filtre mardi 23 septembre sur LNRadio/LN24, Diana Nikolic, députée cheffe de groupe est revenue sur les incidents jeudi dernier à Liège.
« J’ai vu des militants hués, agressés parfois physiquement, simplement parce qu’ils rendaient hommage à un libéral. On est face à une polarisation où certains, à gauche de l’échiquier, multiplient les attaques pour donner une image tronquée du MR. », a-t-elle exprimé.

La députée a dénoncé les comparaisons entre le MR et l’extrême droite, parlant d’une « méconnaissance totale de ce qu’est l’extrême droite » et d’une volonté de « coller une étiquette pour discréditer », par « des personnes qui n’ont aucun argument par rapport à l’action politique du MR qui est un parti démocratique et libéral ». Sans pour autant « mettre tous les manifestants dans le même sac », il s’agit d’une violence perpétrée « par des groupuscules extrémistes de gauche ».

Quant aux déclarations d’une ancienne secrétaire d’État Ecolo qui s’était réjouie de voir Georges-Louis Bouchez entrer par une fenêtre lors de ces incidents : « C’est indigne d’une représentante politique. On attaque là la liberté de circulation et d’expression du MR. ». Alors que le même jour la tombe de Jean Gol avait été profanée, « Sarah Schlitz a creusé encore plus dans l’ignominie. »
Comme cheffe de file des libéraux liégeois à la Ville comme à l’arrondissement, Diana Nikolic en appelle à la désescalade et les démocrates à avoir à cœur de défendre les valeurs et libertés fondamentales de notre société, parmi lesquelles la liberté de réunion et la liberté d’expression.

Les appels à manifester avaient été annoncés comme pacifiques, et les Libéraux ont voulu y croire. Pourtant, la suite a révélé une violence inédite dans l’histoire politique moderne. Considérer maintenant qu’il aurait fallu déplacer ou annuler l’événement, pour Diana Nikolic, créerait un dangereux précédent. « En tant que démocrates, on ne peut pas accepter un changement de lieu au motif que certains contestent la tenue d’un événement, un hommage je le rappelle. Faire taire par la peur, c’est une méthode des régimes totalitaires et fascistes. »

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