Lors de la réunion du conseil des ministres de ce vendredi, il a été décidé que les flexi-jobs seront prochainement possibles dans tous les secteurs, publics comme privés. Cette extension répond à une forte demande tant des employeurs que des travailleurs. Après le nouveau système pour les heures supplémentaires et la réintroduction de la clause d’essai, cette réforme constitue une nouvelle étape importante pour flexibiliser notre marché du travail, mieux récompenser le travail et renforcer la compétitivité de nos entreprises.

Depuis leur introduction en 2015, les flexi-jobs ont rencontré un grand succès. En 2024, 229.423 Belges ont exercé un flexi-job.

David Clarinval : « Les flexi-jobs deviennent enfin possibles dans tous les secteurs. Nous répondons ainsi à la demande des employeurs qui souhaitent davantage de flexibilité pour gérer leurs pics d’activité, et des salariés qui veulent gagner davantage ou diversifier leurs activités. Avec cette réforme, nous récompensons le travail et l’effort de celles et ceux qui veulent s’investir davantage. L’attractivité du système est préservée. Il s’agit d’une opération gagnant-gagnant : les employeurs peuvent engager du personnel supplémentaire de manière flexible et rentable, tandis que les travailleurs peuvent obtenir un revenu complémentaire. »

Une extension généralisée et un système attractif préservé

La réforme permettra de recourir aux flexi-jobs dans l’ensemble des secteurs, tout en respectant les règles applicables aux professions protégées. Le système conserve son attractivité : la cotisation patronale reste fixée à 28 % et le revenu annuel maximum est porté à 18.000 euros (12.000 euros aujourd’hui).

Les partenaires sociaux conservent un rôle important. Ils pourront exclure ou réguler les flexi-jobs via un opt-out, et revenir à un opt-in s’ils le souhaitent. L’avant-projet de loi ouvre également la possibilité de limiter le volume de flexi-jobs à un pourcentage du travail total dans le secteur de soins et de l’accueil d’enfant.

Dans le secteur public, il reviendra aux ministres fédéraux ou régionaux, ou aux autorités administratives compétentes, de déterminer si les flexi-jobs sont autorisés, totalement ou partiellement, ou exclus de leur périmètre.

Entre en vigueur en 2026

L’entrée en vigueur est prévue avant l’été de l’année prochaine. L’avant-projet de loi poursuit maintenant son parcours législatif.