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Face à des révélations alarmantes sur l’infiltration d’organisations islamistes dans plusieurs universités, dont l’ULB, la députée Clémentine Barzin réaffirme l’urgence de protéger nos campus de toute dérive radicale et de garantir un environnement académique sûr, pluraliste et respectueux des valeurs démocratiques.

Mercredi 5 novembre, en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la députée Clémentine Barzin a interrogé la ministre de l’Enseignement supérieur à la suite de l’enquête publiée par la journaliste franco-marocaine Nora Bussigny.

Le travail de cette dernière, consacré aux milieux d’ultragauche et à leurs liens avec certaines organisations islamistes en France, en Belgique et aux États-Unis met en lumière une réalité préoccupante. Dans son livre intitulé “Les nouveaux antisémites”, elle rassemble des témoignages et faits observés dans plusieurs universités, notamment à l’ULB.

La journaliste se dit ainsi « effarée » par la situation sur le campus bruxellois et par la facilité avec laquelle certaines organisations parviennent à s’infiltrer sur le campus pour y diffuser un discours radical.

La journaliste évoque les derniers événements perpétrés à l’ULB tel que les violences et le harcèlement à l’encontre d’étudiants juifs, les slogans glorifiant le Hamas, ainsi que des invitations adressées à des organisations reconnues comme terroristes par certains États, telles que le réseau Samidoun. Sans oublier la venue de Rima Hassan, qui appelle à « l’Intifada sur les campus ».

« Cette situation est inquiétante et doit interpeller les pouvoirs publics ainsi que nos institutions sur la capacité des universités à garantir à la fois la liberté d’expression ET la sécurité de tous sur les campus. », alarme Clémentine Barzin, qui a salué la ministre-présidente pour sa prise contact avec les autorités académiques de l’ULB. « Néanmoins nous devons aller plus loin. » Et d’inviter la ministre-présidente « à analyser ce phénomène d’infiltration à travers un rapport approfondi, afin d’outiller nos universités. »

Pour le Mouvement Réformateur (MR), il est essentiel de protéger nos écoles et universités de toute pression idéologique. C’est dans cet esprit ce sont menées des auditions menées à l’initiative du MR sur le phénomène de radicalisme et d’autocensure dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. « Il serait opportun de s’en inspirer pour les établissements de l’enseignement supérieur au vu de la situation actuelle. »