Le budget 2025 de la ville de Bruxelles et du CPAS sont bouclés et votés par la nouvelle majorité. Des économies importantes sont réalisées. On parle de 100 millions d’euros sur un budget de 1,2 milliard à la ville et de 25 millions sur un budget de 500 millions au CPAS. Les libéraux souhaitaient en effet que chaque euro publique soit dépensé avec intelligence et beaucoup plus de rigueur.
Malgré un contexte budgétaire tendu, aucune nouvelle taxe n’a été imposée aux citoyens. Mieux : 6 taxes ont été supprimées, signe d’un engagement en faveur d’une gestion plus responsable », insiste David Weytsman, président du CPAS de Bruxelles.
Un effort conséquent a été demandé à l’ensemble des services. La ville réduit ses frais de fonctionnement, met fin aux dépenses non prioritaires et limite strictement les engagements de personnel. Les subsides sont réduits de 20 %, en privilégiant l’efficience sur le saupoudrage. C’est un budget de rigueur et de redressement : 60 % des efforts portent sur la réduction des dépenses, 20 % sur l’optimisation des recettes existantes, et 20 % sur des opérations exceptionnelles ciblées.
« Chaque euro est désormais engagé avec exigence, parce que nous devons des comptes à ceux qui financent la collectivité : les contribuables. Redresser les finances est un devoir, non pas seulement pour l’administration, mais aussi pour les Bruxellois qui travaillent, qui paient, et qui attendent à juste titre que leur argent soit respecté. »
Autre point essentiel pour les libéraux : la mutualisation entre la ville et le CPAS. Cette réforme repose sur le principe que l’argent public doit être géré avec la même rigueur que l’argent privé.
L’objectif est triple : optimiser les ressources humaines et matérielles, réduire les coûts de fonctionnement et renforcer la qualité du service au citoyen grâce à une organisation plus efficace. Les premières mutualisations sont lancées sur les fonctions transversales (logistique, informatique, ressources humaines) et ce mouvement se poursuivra.
Autre point prioritaire pour nous : plusieurs rues et filtres ont été rouverts. Le Centre-ville de Bruxelles commence à devenir de plus en plus accessibles pour tous les modes de déplacements. Dans le nord, de nouveaux projets de parkings sont à l’étude. En outre, depuis des années, commerçants et riverains dénonçaient un stationnement payant trop tardif, pénalisant la vie de quartier et les petites activités locales. Nous avons entendu ces demandes. Désormais, les horodateurs s’éteindront à 19h dans les zones résidentielles, contre 21h aujourd’hui.
En parallèle, le nombre de tickets visiteurs est doublé, passant de 10 à 20, et la durée de stationnement gratuit est portée à 20 minutes. C’est un début, une mesure de bon sens, qui allège le quotidien !