Yvan Verougstraete, président des Engagés, a décidé de rompre avec le MR à Bruxelles pour tenter de mettre en place une coalition de centre gauche rassemblant PS, Ecolo, DéFI et Les Engagés côté francophone, ainsi que Groen, Vooruit et CD&V côté néerlandophone. Cette « coalition Good Move » se ferait sans le premier parti francophone, le MR, qui a pourtant obtenu 26% des voix au collège électoral francophone et plus de 100 000 suffrages bruxellois.
Une coalition qui nie le vote des Bruxellois
Pour le MR, cette proposition est une faute démocratique majeure, car elle écarte délibérément la première formation politique choisie par les électeurs francophones. Dans la vidéo, le président du MR rappelle que priver ce parti de toute participation revient à ignorer la volonté de plus d’un quart des électeurs bruxellois et à affaiblir la légitimité du futur exécutif.
Une responsabilité mal assumée
Le MR souligne que la situation dramatique des finances régionales, de la sécurité, de la propreté, de la mobilité et de l’aménagement du territoire résulte de choix politiques portés précisément par plusieurs partis qui composeraient cette coalition de gauche. Plutôt que de reconnaître leurs erreurs et de corriger le cap avec l’ensemble des forces responsables, ces partis cherchent aujourd’hui à imposer un nouveau gouvernement sans le MR, en contournant le message clair envoyé par les urnes.
Une majorité introuvable
Sur le plan purement arithmétique, la coalition annoncée ne dispose pas, à ce stade, d’une majorité ni dans le collège francophone ni dans le collège néerlandophone, puisqu’elle plafonne à 43 sièges sur 89 et doit encore espérer le ralliement de l’Open Vld et de plusieurs élus indépendants. Un tel montage laisserait l’exécutif à la merci de pressions permanentes, qu’elles viennent d’indépendants défendant leurs intérêts personnels ou de groupes porteurs d’un agenda communautariste déterminé.
Le choix du MR : se battre pour Bruxelles
Face à cette fuite en avant, le MR réaffirme qu’il ne se résignera pas. Premier parti à Bruxelles, il continuera à se battre au Parlement pour défendre les électeurs qui lui ont fait confiance, mais aussi pour mettre sur la table des solutions concrètes permettant de doter la Région d’un gouvernement stable, sérieux et capable de sortir Bruxelles de l’impasse budgétaire, sécuritaire et institutionnelle actuelle. L’objectif reste clair : que l’avenir de Bruxelles s’éclaire enfin, avec un gouvernement qui respecte le vote des citoyens et assume pleinement ses responsabilités.



