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Comment peut-on être déclarée invalide en Belgique… tout en plaidant comme avocate au Maroc ? C’est l’affaire édifiante révélée par La Dernière Heure. Une femme, prétendument domiciliée à Bruxelles et en incapacité de travail depuis 2016, exerçait en réalité la profession d’avocate depuis plus de 20 ans au Maroc. Inscrite au barreau depuis 2003, elle y mènerait une vie « très confortable », selon l’INAMI.

Georges-Louis Bouchez président du Mouvement Réformateur, a immédiatement réagi en séance plénière à la Chambre : « Je veux mettre cela à jour pour montrer que notre système social est une passoire. Les abus sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine. » Pour le MR, cette affaire n’est pas un cas isolé, mais bien le symptôme d’un système défaillant, sans vérification efficace, où l’on peut encore aujourd’hui, en 2025, détourner l’argent public sans être inquiété.

Ce combat contre la fraude sociale, le MR le mène depuis des années. Mais trop souvent, la gauche détourne le regard. Pire : elle accuse ceux qui dénoncent ces abus d’exagérer ou de « stigmatiser ». Les faits leur donnent tort. « Ce n’est pas une caricature. Ce sont des millions d’euros qui disparaissent chaque année dans des fraudes de ce type. Et pendant ce temps, ceux qui travaillent, ceux qui respectent les règles, paient », dénonce Georges-Louis Bouchez.

Le MR n’en reste pas aux constats. Il propose des solutions concrètes et fermes. Un cadastre des aides sociales pour croiser automatiquement les données entre administrations. Des accords internationaux conditionnés à des échanges d’informations fiables sur les bénéficiaires d’allocations. Des contrôles renforcés, modernisés, en temps réel. Et des sanctions exemplaires contre les fraudeurs.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’accord de gouvernement fédéral, qui prévoit une lutte déterminée contre la fraude aux allocations sociales et le travail au noir. Pour le MR, protéger la solidarité passe d’abord par la justice. Protéger ceux qui en ont réellement besoin, c’est traquer sans relâche ceux qui abusent.

Car au fond, la question est simple : faut-il continuer à fermer les yeux ? Ou faut-il enfin avoir le courage politique d’agir ? Au MR, nous avons choisi. Nous agirons.