Interdiction de l’usage récréatif du GSM et des objets connectés à l’école

Fini le GSM à l’école : priorité aux apprentissages !
Interdire le GSM à l’école, c’est donner à chaque élève la chance de mieux se concentrer sur
ses apprentissages, d’éviter les distractions et le cyberharcèlement, c’est retrouver le plaisir
d’être ensemble à l’école.

Abstract :

Sous l’impulsion de la Ministre Valérie Glatigny, l’usage récréatif des smartphones, montres connectées et autres appareils connectés est interdit dans toutes les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la maternelle à la rhéto, depuis la rentrée 2025-2026.

Objectif :

  • Davantage de concentration sur les apprentissages : une notification peut détourner l’attention d’un élève pendant 20 minutes
  • Une meilleure prévention du cyberharcèlement et des dérives en ligne
  • Plus d’interactions sociales, de jeux et de collaboration entre élèves
  • Une amélioration de la santé et du bien-être (moins d’écrans, moins de fatigue, meilleur sommeil)
  • Plus d’équité, sans différences liées aux modèles de GSM

1. Les bénéfices attendus

  • Concentration et apprentissages : une notification peut détourner l’attention d’un élève pendant près de 20 minutes, par exemple. Supprimer cette distraction, c’est donner à chacun de meilleures conditions pour réussir.
  • Prévention du cyberharcèlement : les smartphones facilitent la diffusion de contenus blessants. L’interdiction réduit ces risques durant la journée scolaire.
  • Interactions sociales : sans GSM, les élèves parlent, jouent et collaborent davantage entre eux, ce qui améliore le climat scolaire.
  • Santé et bien-être : limiter l’exposition aux écrans réduit la sédentarité, la fatigue oculaire et les troubles du sommeil.
  • Équité : tous les élèves ne disposent pas d’appareils de même gamme.

2. Modalités pratiques

  • Les élèves peuvent garder leur GSM, mais il doit être éteint et rangé dès l’entrée à l’école et jusqu’à la fin des activités scolaires ou extrascolaires.

Exceptions prévues :

  • Usages pédagogiques encadrés par l’enseignant (recherches d’information, applications éducatives).
  • Élèves présentant un handicap ou un problème médical nécessitant un appareil connecté.

Les modalités concrètes (consignes, casiers, sanctions en cas de non-respect de l’interdiction) sont laissées à l’autonomie des écoles et inscrites dans leur règlement d’ordre intérieur.

3. Réponse aux critiques

  • “On diabolise la technologie” → Non. La ministre défend un usage pédagogique et raisonné du numérique, mais refuse qu’il devienne une source de distraction permanente. Notre priorité, c’est l’acquisition des compétences chez les élèves.
  • “Les élèves ne pourront plus contacter leurs parents” → Ils peuvent le faire à la sortie de l’école. En cas d’urgence, les parents peuvent toujours appeler la direction ou l’accueil.
  • “Pourquoi ne pas limiter seulement partiellement ?” → Parce que l’école doit rester un lieu dédié aux apprentissages, sans interruption ni exception arbitraire.
  • “Et à l’étranger ?” → De nombreux pays (France, Finlande, Italie, Pays-Bas, Brésil) ont pris la même décision. La Flandre nous a aussi suivi.
  • “Cela existait déjà dans de nombreuses écoles” → C’est vrai, mais ici on le généralise partout, jusqu’en rhéto et on permet que cela soit le même dans toutes les écoles.

4. Chiffres et références clés

  • 20 minutes : le temps qu’une simple notification peut détourner un élève de son apprentissage.
  • L’OMS et l’UNESCO recommandent explicitement de sortir les smartphones des classes, y compris pour les élèves de plus de 15 ans.
  • De plus en plus de pays adoptent la même mesure : Finlande, Italie, Pays-Bas, Brésil, Flandre, France.

5. Messages clés à retenir

  • “Le but n’est pas de diaboliser cet outil mais de réguler son usage pour préserver la concentration sur les apprentissages.”
  • “Une notification peut détourner l’attention pendant 20 minutes : c’est une perte énorme pour l’apprentissage.”
  • “L’école doit rester un lieu d’apprentissage et d’interactions sociales, pas de scroll infini la tête baissée sur son téléphone.”
  • “Notre priorité : les compétences de base pour nos élèves, une école de qualité.”

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