Certaines écoles ont été particulièrement impactées par les inondations de juillet 2021.
Conscient de ces difficultés, le précédent Gouvernement « Jeholet » de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait soutenu significativement les établissements scolaires impactés pour un montant total de près de 10 millions d’euros entre juillet 2021 et la fin de cette année scolaire 2024-2025. Il s’agissait de compenser la moitié des périodes d’encadrement perdues consécutivement à la diminution de la population scolaire en raison des inondations.
Pour l’année scolaire prochaine 2025-2026, la Ministre de l’Education Valérie Glatigny annonce une nouvelle prolongation, dégressive, de ces mesures d’aide, après avoir obtenu les résultats d’une analyse approfondie réalisée par la Direction Générale de l’Enseignement Obligatoire. Quatre ans après les inondations, il s’agit d’aider une dernière année les écoles impactées, en ayant pour objectif de revenir à un encadrement calculé sur base de leur population scolaire réelle pour l’année scolaire 2026-2027.
Ainsi, les écoles primaires encore concernées se voient octroyer la moitié des moyens dérogatoires utilisés en 2024-2025 et les écoles secondaires le quart de ces moyens. Au total, ce sont 16 écoles primaires qui sont une nouvelle fois aidées pour un montant de près de 264.000 euros, ainsi que 10 écoles secondaires pour un total de près de 1,1 million d’euros. En ce qui concerne les écoles spécialisées, une école primaire et une école secondaire sont encore concernées par ces aides, ces établissements se voyant octroyer la moitié de leur perte réelle pour un montant total estimé à près de 205.000 euros.
Une demande des acteurs de terrain que la Députée verviétoise Stéphanie Cortisse (MR) n’a cessé de relayer année après année auprès des Ministres successives de l’enseignement. « Je suis heureuse que la Ministre Glatigny ait entendu ces demandes. Quatre ans après les inondations, certaines écoles en subissent encore les effets directs ou indirects. Il fallait éviter une triple peine pour ces établissements qui ont été sinistrés, ont perdu des élèves et auraient ainsi perdu de nombreuses périodes d’encadrement. C’est un soulagement pour ces écoles qui pourront entamer la prochaine année scolaire plus sereinement » précise la députée libérale qui est en contact permanent avec les directions concernées.