Le Gouvernement wallon, sous l’impulsion de la Ministre Cécile Neven, a adopté cette semaine une série de mesures ambitieuses pour garantir le développement économique de l’aéroport de Charleroi, tout en protégeant le cadre de vie des riverains. Une réforme équilibrée, fidèle aux engagements du Mouvement Réformateur.
Moins de bruit aux heures sensibles
Dès 2026, les avions les plus bruyants ne pourront plus décoller ou atterrir entre 22h et 23h, ni entre 6h30 et 7h. Le quota de bruit maximum autorisé (QM) est revu à la baisse, sauf pour les vols long-courriers, afin de soutenir la diversification de l’offre sur le site de l’aéroport.
Le Gouvernement précise et restreint par ailleurs les motifs de retard admissibles et les conditions autorisant les retours tardifs (après 23h) des avions basés à l’aéroport de Charleroi.
Un plafond global de bruit
Un quota global de points, réparti entre les compagnies, limitera les arrivées tardives après 23h. Ce plafond sera progressivement réduit : 3.500 points en 2026, 2.000 points en 2045. Un comité de suivi assurera le monitoring et l’adaptation du dispositif, afin de prendre en compte les évolutions technologiques.
Des sanctions plus dissuasives
Le montant des amendes pour dépassement sonore est fortement relevé : de 800 € à 10.000 € par infraction, indexés. Un signal clair pour garantir le respect des normes.
