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Informée de l’action de blocage menée par des élèves d’une école bruxelloise en réaction à l’interception de la flottille pour Gaza, la Ministre de l’Éducation Valérie Glatigny, a demandé à son administration d’envoyer une circulaire aux établissements scolaires afin de rappeler les règles en termes d’obligation scolaire et de les informer de la position à adopter quant à ce type d’action.

Il est essentiel de rappeler que l’école est un lieu d’apprentissage de la citoyenneté et du débat démocratique. Les émotions et les engagements des élèves face aux événements du monde méritent d’être entendus dans un cadre respectueux des règles de vie scolaire. Il est donc recommandé, lorsque cela est possible, d’ouvrir des espaces de dialogue encadrés au sein des établissements, permettant aux élèves d’exprimer leurs opinions, de poser des questions et de développer leur esprit critique.

Néanmoins, la participation à des actions de blocage ou le refus de se rendre en cours pour des raisons de protestation de cette nature ne peuvent être considéré comme un motif d’absence justifiée. En effet, l’organisation ou la participation à de telles actions ne s’inscrit pas dans l’article 9 de l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 22 mai 2014, qui réglemente la fréquentation scolaire et précise de manière exhaustive les absences pouvant être considérées comme justifiées.

« Le code de l’enseignement prévoit certes des cas de force majeure où les établissements sont autorisés à suspendre les cours, mais cette action de blocage n’en fait pas partie. Dès lors, il est bon de rappeler aux équipes éducatives, qui pourraient être concernées par ce type de situation, les termes exacts sachant que les heures de cours non données devront être récupérées », rappelle la Ministre de l’Education.