Dans une interview sur LN24, le Vice-premier ministre David Clarinval a exposé la position du gouvernement belge sur les avoirs russes gelés à Bruxelles.

La Commission européenne envisage en effet de saisir les avoirs russes auprès d’Euroclear, pour financer un prêt massif à l’Ukraine.

David Clarinval a rappelé les montants en jeu. « On parle de 180 milliards d’euros, soit environ un tiers du PIB belge. C’est un peu un tiers de la richesse produite chaque année par les Belges. ». Et les risques encourus : sanctions à l’égard des entreprises belges, fuite de capitaux, menace sur la Belgique…

Le Vice-premier ministre a clairement défendu la position du gouvernement : « Nous exigeons des garanties internationales avant toute décision. Nous sommes évidemment solidaires du peuple ukrainien, mais cette approche comporte des risques majeurs pour la Belgique. Les sanctions doivent donc s’inscrire dans un cadre de sanctions internationales. En l’absence de ces garanties, nous exercerons notre droit de veto. »

David Clarinval est également revenu sur sa réforme majeure de la remise à l’emploi dont la première phase début le 1er janvier 2026.

L’interview complète est à retrouver sur le site de LN24