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Sur proposition de la Ministre des Sports, Jacqueline Galant, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a validé en première lecture l’avant-projet de décret instituant le Conseil Supérieur d’Avis du Sport (CS). Cette réforme s’inscrit dans la volonté de la Ministre de moderniser la gouvernance sportive et d’ancrer les décisions publiques dans la réalité du terrain. « Notre ambition est simple : faire entendre la voix de celles et ceux qui vivent le sport au quotidien. Nous tournons la page d’un modèle devenu trop lourd et trop éloigné du terrain. Avec ce nouveau Conseil, la Fédération Wallonie-Bruxelles met en place un outil à la fois plus représentatif, plus réactif et plus utile pour le monde sportif » explique la Ministre des Sports, Jacqueline Galant.

Une instance recentrée, plus représentative et plus efficace

Le Conseil Supérieur d’Avis du Sport remplacera l’actuel Conseil Supérieur des Sports, créé en 2011. Sa composition sera resserrée : 10 membres effectifs au lieu de 21 actuellement. Concrètement, le nouveau Conseil comptera autant de représentants du mouvement sportif organisé que de personnalités issues d’horizons complémentaires : sport de haut niveau, arbitrage, gestion de clubs, médecine sportive,… Cette nouvelle formule vise à donner toute sa place à l’expérience de terrain, tout en intégrant une expertise diversifiée et interdisciplinaire. Le dispositif ne comprendra plus de représentants des pouvoirs locaux ou des courants philosophiques, afin de renforcer la représentativité du mouvement sportif et la neutralité des avis émis.

Des missions clarifiées et une gouvernance modernisée

Le nouveau Conseil aura pour mission principale de formuler des avis motivés sur les projets de politiques sportives, les projets de décrets et d’arrêtés en matière de sport, d’éthique et de gouvernance du mouvement sportif. Les avis du CS seront toujours rendus publics et transmis au Gouvernement et au Parlement afin de garantir la transparence. Le Conseil pourra également être consulté sur des questions stratégiques telles que la reconnaissance des fédérations, la gestion des nouvelles disciplines ou les coopérations intercommunautaires.

La réforme introduit plusieurs leviers d’efficacité telles que des procédures de désignation encadrées et transparentes, via appels à candidatures publics gérés par l’Administration générale du Sport, une présidence ouverte à candidature interne, avec un profil de leadership, de gestion et de recherche du consensus, la création d’un Collège d’experts pour renforcer l’assise technique et scientifique des travaux ou encore l’utilisation accrue des outils numériques pour faciliter la participation.

Dans deux ans et puis tous les dix ans, le décret fera l’objet d’une évaluation complète, afin d’assurer une amélioration continue du dispositif et de répondre aux évolutions du secteur.

« Trop souvent, les décisions sportives se prennent loin du terrain. Je veux remettre les sportifs, les entraîneurs et les clubs au centre du jeu. Leurs besoins doivent guider nos politiques, pas l’inverse » conclut Jacqueline Galant.