Skip to main content

Le gouvernement fédéral, sous l’impulsion de la ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt, a annoncé la fin progressive de l’hébergement des demandeurs d’asile en hôtel. Cette mesure, symbole d’une politique migratoire plus rigoureuse et plus responsable, s’inscrit dans la continuité du programme mené par le gouvernement et défendu par le Mouvement Réformateur : une politique d’asile juste mais ferme.

Grâce aux réformes engagées ces derniers mois, l’afflux de demandeurs d’asile vers la Belgique connaît une baisse historique. En septembre, les arrivées ont reculé de 21%, et les estimations pour octobre prévoient une baisse de 38%. Pour la première fois depuis plusieurs années, la Belgique enregistre une diminution beaucoup plus forte que la moyenne européenne.

« Beaucoup de travail reste à faire, mais le tournant est amorcé », a souligné la ministre Van Bossuyt. Sous le précédent gouvernement, la Belgique avait connu en 2024 une hausse de 12% des demandes, à rebours de la tendance européenne. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée grâce à une série de mesures ciblées :

  • fin des abus liés aux primes de retour ;
  • contrôles renforcés dans les transports à l’intérieur de l’espace Schengen ;
  • exclusion de l’accueil pour les demandeurs ayant déjà obtenu une protection ailleurs dans l’UE ;
  • durcissement du regroupement familial (revenus plus élevés, âge minimum de 21 ans, délais d’attente) ;
  • conditionnement du revenu d’intégration aux efforts d’intégration.

Avec la suppression de l’hébergement en hôtel, le gouvernement clôt une page jugée symptomatique de l’improvisation de l’ancien exécutif. « L’accueil doit rester digne, mais sobre : il s’agit de fournir un abri, pas des chambres d’hôtel », a-t-elle insisté.

Cette politique reflète la ligne du MR : maîtriser les flux migratoires tout en préservant la dignité humaine, agir avec réalisme et efficacité, et éviter que la Belgique ne redevienne un pôle d’attraction pour les abus de procédures.