Le Premier Ministre Bart De Wever et le Vice-premier ministre et ministre de l’Emploi, de l’Economie et de l’Agriculture David Clarinval ont rencontré le G10 ce matin. Cette réunion était l’occasion de dresser un double état des lieux. D’une part, les ministres de l’Arizona ont présenté un tour d’horizon des travaux en cours au sein de la concertation sociale : période d’essai, flexi-jobs, Loi portant des dispositions diverses II, les dossiers à venir tels que l’évaluation de la loi de 1996, le droit de grève ou le budget mobilité, la rehausse du salaire minimum pour renforcer l’écart entre l’inactivité et le travail, la création d’un crédit-temps familial, la définition d’une norme d’allocation, mais aussi sur des enjeux plus structurels comme la combinaison entre pouvoir d’achat et compétitivité ou la modernisation du droit du travail pour l’adapter au 21e siècle.
Dans ce cadre, le ministre Clarinval a également rappelé que les partenaires sociaux ont un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre de réformes.
D’autre part, un échange a eu lieu sur la situation budgétaire fédérale, marquée par une trajectoire préoccupante du déficit et de la dette ainsi que par une croissance économique trop faible.
Malgré ce contexte exigeant, les évolutions positives doivent également être soulignées : grâce aux réformes déjà en cours, une hausse de +263.000 emplois est prévue entre 2025 et 2030, avec des effets plus marqués en Wallonie (+3,8 %) et à Bruxelles (+3,9 %) qu’en Flandre (+2,9 %).
David Clarinval : « Je souhaite réaffirmer l’importance cruciale de la concertation sociale. Il est, en effet, essentiel que le dialogue social et les réformes économiques aillent de pair afin de garantir la soutenabilité des finances publiques et de renforcer la compétitivité du marché du travail. Le constat est clair : nous devons agir simultanément pour soutenir la création d’emplois, réduire le coût du travail, renforcer l’activation et réintégrer les malades de longue durée. C’est à cette condition que nous assurerons le financement de notre modèle social et que nous redonnerons confiance dans notre économie. Nous invitons la concertation sociale à être un partenaire actif dans l’agenda de réformes du gouvernement. »