Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, est intervenu à la Chambre pour dénoncer les violences survenues lors de l’hommage rendu à Jean Gol. Un rassemblement parallèle organisé par plusieurs organisations de jeunesse a dégénéré en bagarres, insultes et jets d’objets, provoquant des blessures parmi les participants et l’hospitalisation de 12 policiers, dont un souffrant d’une commotion cérébrale.
« Nous ne voulons évidemment pas restreindre la liberté d’expression. Mais pour la préserver, il faut interdire et combattre la violence. Il ne peut y avoir aucun compromis avec les organisations violentes, qu’elles soient d’extrême gauche ou d’extrême droite. »
Liberté d’expression, ordre public et responsabilité
Pour le MR, l’université, l’espace public et les institutions démocratiques doivent rester des lieux de débat contradictoire et non d’intimidation. Le président a rappelé que des démocraties européennes (Pays-Bas, Allemagne, France) ont pris des dispositions contre les groupes prônant la confrontation et la désobéissance à l’ordre public.
Appel à la condamnation des violences
Georges-Louis Bouchez a regretté l’absence de condamnation claire de certains responsables politiques et a appelé chaque parti à assumer sa part de responsabilité : la colère sociale se traite par les idées et le débat, pas par la casse.