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Alors que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est en pleine discussion budgétaire, la Ministre de l’Education, Valérie Glatigny, a rappelé sur les ondes de La Première qu’assumer ses responsabilités, c’est aussi regarder la réalité en face. Son cap est clair : préserver les missions essentielles de la Fédération, dont l’enseignement, sans léguer une dette insoutenable aux générations futures.

Il ne s’agit pas d’affaiblir l’école : il s’agit au contraire de la protéger. L’enseignement  représente près de 70% du budget de la Fédération, si on veut préserver ses missions essentielles, il faut faire des choix aujourd’hui qui pérennisent ses finances pour éviter un emballement de la dette et des choix encore plus difficiles dans le futur.

“Nous sommes conscients de la gravité de la situation et déterminés à retrouver la maîtrise de notre déficit. Chaque euro compte, et il n’y aura pas de petites économies”, explique la Ministre de l’Education. Un discours lucide, mais guidé par un cap clair : préserver l’essentiel.

Car au-delà des chiffres, deux priorités demeurent au cœur de son action : la qualité des apprentissages et la lutte contre la pénurie d’enseignants. Les recommandations des experts que l’on peut lire dans la presse seront analysées, mais toujours à la lumière de ces priorités.

La Ministre rappelle également que le gouvernement a déjà engagé des réformes structurelles, en rationalisant les options “doublons” dans l’enseignement qualifiant ou en réorientant certains élèves majeurs (disposant déjà d’un CESS) vers l’enseignement pour adultes. Cela permet de concentrer les moyens là où ils sont les plus utiles.

Si les syndicats s’inquiètent des recommandations des experts et annoncent la possibilité de nouvelles mobilisations, Valérie Glatigny appelle au sens des responsabilités : “Casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la température. Nous devons regarder la réalité en face et expliquer les choix que nous poserons.”

Pour la Ministre, l’enjeu dépasse largement les équilibres à court terme ou les calculs politiciens. “Nous ne travaillons pas pour les prochaines élections, mais bien pour les prochaines générations. Ce que nous voulons éviter, c’est de laisser comme cadeau empoisonné une dette insoutenable à nos enfants.”

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