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Jeudi soir, à l’Université de Liège, le Mouvement Réformateur organisait une soirée hommage pour les 30 ans de la disparition de Jean Gol et les 20 ans du Centre qui porte son nom. Un moment de mémoire et de transmission, perturbé par une violence inédite.

Un climat de tension et d’agressions

Environ 400 manifestants s’étaient rassemblés place du 20 Août pour contester la venue du président du MR, Georges-Louis Bouchez. Slogans hostiles, pétards, jets de projectiles et même de pommes pourries ont accueilli les invités du MR, parmi lesquels Louis Michel, Christine Defraigne ou encore Corentin de Salle.

Plusieurs élus de la région verviétoise ont été directement agressés. Le bourgmestre de Stavelot, Fabien Legros, a témoigné avoir reçu « des coups aux côtes », tandis que d’autres mandataires MR ont également été bousculés et intimidés.

Une militante des Jeunes MR a vu sa veste taguée d’une croix gammée, symbole ignoble rappelant combien ces débordements dépassent les limites de l’acceptable.

Un bilan lourd

La police liégeoise a confirmé la gravité de la soirée : 12 policiers ont été blessés, dont cinq transportés aux urgences. L’un d’entre eux souffre d’une commotion cérébrale. Trois plaintes officielles ont déjà été enregistrées, mais aucune arrestation n’a encore eu lieu.

Pour Georges-Louis Bouchez, la responsabilité est claire :

« On ne doit pas se laisser intimider. Ils ne nous feront pas taire. Les violences, insultes et menaces sont totalement inacceptables. »

Le président du MR a dénoncé l’indifférence d’une partie du spectre politique et médiatique, appelant la gauche à un sursaut. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin, a qualifié ces événements « d’insulte à la démocratie ».

Un signal d’alarme

Ces violences, qui s’ajoutent au vandalisme constaté le matin même sur la tombe de Jean Gol, démontrent une escalade inquiétante. Le MR souligne que les attaques physiques contre des élus, les menaces répétées et les dégradations de ses locaux deviennent trop fréquentes et mettent directement en cause la liberté d’expression et le fonctionnement démocratique.

Le Mouvement Réformateur exprime tout son soutien aux élus et militants victimes de ces agressions, ainsi qu’aux forces de l’ordre blessées. Plus que jamais, il réaffirme sa détermination à défendre ses valeurs : liberté, responsabilité et humanisme.