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David Weytsman, chef de file libérale à la ville de Bruxelles, réagit vivement aux dernières sorties des bourgmestres PS de la Région bruxelloise qui sont contre l’idée de réinstaurer la présence de militaires dans les rues.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR), a alloué un budget à la révision du « plan canal », qui concerne plusieurs grandes villes belges telles que Bruxelles, Gand, Anvers, Mons, Charleroi et Liège. Parmi les principales mesures envisagées, figure le retour des militaires dans les rues de Bruxelles. Des patrouilles mixtes composées de policiers et de soldats seront rapidement mises en place dans les zones les plus sensibles de la capitale, avec une présence quotidienne. Cet accord a été conclu avec le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA), et pourrait être élargi à d’autres grandes villes en fonction de leurs besoins. Une décision critiquée par les bourgmestres socialistes de Bruxelles dont Ridouane Chahid, qui y voit un « aveu d’échec du ministre de l’Intérieur ».

David Weytsman, chef de file libérale à la ville de Bruxelles réagit vivement à l’attitude des bourgmestres socialistes : “Il y a 3 ans, quand je parlais de narcoterrorisme, le ministre-président bruxellois me répondait qu’il n’y avait pas de violence à Bruxelles. Aujourd’hui, après plus des dizaines de fusillades, certains se réveillent. La situation à Bruxelles est grave. Il ne faut pas se voiler la face. Nous devons donc mobiliser toutes les ressources dont nous disposons“.

Et de poursuivre : “Face à des trafiquants qui tirent au cœur de nos villes, il faut oser prendre des mesures radicales pour protéger notre territoire, y compris celle de mettre des militaires dans les zones fortement touchées par les fusillades pour soutenir nos forces de police. Ceux qui disent que ca ne sert a rien se trompent. Les exemples pratiques, que ce soit en France ou en 2015 en Belgique, prouvent que la criminalité recule quand nos soldats viennent soutenir notre police. Nous proposons dès lors de déployer le plus rapidement possible des militaires en rue en patrouilles mixtes dans les points sensibles de Bruxelles. Pour pouvoir intervenir quand une menace immédiate à la vie d’autrui est constatée – ce qui est évidemment le cas pour les fusillades. Quand des balles perdues des trafiquants toucheront nos enfants, il sera trop tard.

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