À l’occasion d’une série de portraits estivaux proposés par le journal Le Soir, le Président du MR, Georges-Louis Bouchez et le directeur du KVS, Michael De Cock se sont prêtés au jeu de la « rencontre improbable » au sein du Pavillon des Passions humaines, sur le site du Cinquantenaire, à Bruxelles.
Ce débat a mis en lumière des enjeux cruciaux pour l’avenir de la culture en Belgique. Fidèle à ses principes, le MR insiste sur la nécessité d’assurer une plus grande transparence dans l’attribution des subventions culturelles et de mettre fin à toute forme d’entre-soi. Pour les libéraux, il est essentiel que chaque euro public investi dans la culture bénéficie au plus grand nombre, valorise l’accès pour tous et encourage la rencontre avec les publics trop souvent éloignés de l’offre culturelle.
Georges-Louis Bouchez l’a rappelé avec force : la culture et ses artistes méritent reconnaissance et soutien, mais doivent aussi rester en contact avec leur époque. Le MR défend l’idée que les artistes d’aujourd’hui sont de véritables entrepreneurs, audacieux, créatifs et souvent précurseurs, mais qu’il est légitime d’attendre que les financements publics soutiennent avant tout l’innovation, le renouvellement et la participation du plus grand nombre. Cela n’exclut pas la nécessaire protection des jeunes talents en début de carrière, ni l’adaptation du statut d’artiste pour plus d’équité.
Ce débat franc et direct a permis de faire émerger plusieurs points d’accord : le besoin d’intégrer davantage le public dans la réflexion sur la culture, l’importance du dialogue permanent et la volonté de moderniser les politiques culturelles. Le MR reste convaincu qu’une culture forte passe par une gestion exemplaire, le pluralisme, la dépolitisation des conseils d’administration, et par des politiques qui encouragent autant la diversité que l’excellence artistique. Au final, c’est dans l’audace et l’ouverture que la culture pourra rayonner encore davantage, au bénéfice de toute la société.