L’Union européenne veut élargir le système de quotas carbone (ETS) au transport routier et au chauffage résidentiel via le mécanisme ETS2, afin d’inciter les citoyens à changer de comportement. Mais pour Georges-Louis Bouchez, président du MR, cette approche est à la fois injuste et inefficace.
“Quand on n’a pas d’alternative, on subit. Pas de transports publics ? Pas de logement isolé ? Le citoyen paie quand même”, dénonce-t-il.
Selon les chiffres de la Commission, ETS2 représenterait 0,4 % du PIB en fiscalité supplémentaire. Concrètement, cela signifie 150 euros nets par mois en plus pour chaque ménage ! Une charge insoutenable pour les familles, les indépendants et les classes moyennes.
“On ne sauvera pas le climat en punissant ceux qui n’ont pas le choix”, insiste Georges-Louis Bouchez. “La transition doit être soutenue, pas imposée.”
Le MR appelle à une révision du dispositif : incitants pour rénover, investir, innover. Pas de taxes supplémentaires sans solutions alternatives. Le climat ne se défend pas en affaiblissant les citoyens.