Alors que plusieurs partis de la majorité ont salué ce lundi un accord sur la future taxation des plus-values financières, le président du MR Georges-Louis Bouchez a tenu à remettre les pendules à l’heure.
Pour le MR, il ne s’agit ni d’une victoire politique, ni d’un motif de satisfaction. Cet impôt n’a jamais été une revendication libérale, et encore moins une solution face aux défis économiques de notre pays. Le Président a rappelé que la Belgique détient déjà le triste record du pays le plus taxé du monde. Dans ce contexte, il est incompréhensible de se féliciter de la création d’un impôt supplémentaire.
« Il est ahurissant de voir des politiques se réjouir d’un nouvel impôt dans le pays le plus taxé du monde. » Le MR assume néanmoins sa part de responsabilité dans le cadre de l’accord de coalition : cette mesure a été le prix à payer pour pouvoir mener de grandes réformes dans d’autres domaines essentiels, comme l’emploi, l’énergie ou la justice. David Clarinval, ministre libéral de l’Emploi, a joué un rôle central dans la défense des balises fixées par le MR tout au long des négociations.
Mais le président du MR le rappelle : « L’accord sera réel lorsque le texte de loi sera sur la table et qu’il respectera scrupuleusement ce qui a été convenu. »
Pour le MR, il n’est pas question d’aller plus loin. Cette taxe sur les plus-values reste une exception. Aucun nouvel impôt ne sera accepté. La priorité doit aller à la baisse de la pression fiscale, au pouvoir d’achat et à la relance économique.
Le MR reste fidèle à ses principes : moins d’impôts, plus de liberté, plus de travail.