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À l’initiative de la ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, une mise au vert s’est tenue ces 16 et 17 mai au Palais des Académies. Objectif : faire le point après une décennie de réformes et ouvrir un nouveau chapitre pour notre enseignement, plus proche des acteurs de terrain que sont les enseignants, et centré sur la qualité des apprentissages.

Plus de 100 acteurs de l’enseignement (directions, enseignants, représentants des parents, syndicats, inspecteurs, PO, CPMS, pôles territoriaux, représentant d’élèves) ont répondu à l’invitation de la ministre libérale. Trois commissions ont guidé les échanges tout au long des deux journées :

– L’évaluation du Pacte et le rythme des réformes

– La qualité des apprentissages

– Les attendus en termes de compétences de la fin du secondaire

Un constat partagé est ressorti des discussions : si des avancées majeures ont bel et bien été réalisées en matière de gouvernance (plans de pilotage, accompagnement des élèves,…), le rythme intense des réformes et des référentiels pèsent sur le quotidien des profs de l’enseignement primaire.

En ce qui concerne la qualité des apprentissages, un recentrage des référentiels sur les essentiels et des formations renforcées pour mieux gérer l’hétérogénéité croissante des classes ont été évoqués. Enfin, les attendus en termes de compétences des élèves à la fin du secondaire ont permis de mettre en évidence l’importance de davantage d’activités orientantes pour diriger plus d’élèves vers des métiers scientifiques, techniques et technologiques, dès la 1e et la 2e secondaire. En effet, plus de 30.000 postes seront à pourvoir d’ici 2030 dans des métiers techniques et technologiques. Pour la 3e année, la piste d’une 3e secondaire qui renforce les savoirs de base pour tous, tout en réservant des options pour les élèves désirant se former à un métier, sera explorée.

« Cette mise au vert marque une nouvelle étape : celle d’un parcours des élèves centré sur un choix positif, qu’ils s’orientent vers des études supérieures ou vers un métier. L’enseignement qualifiant, en particulier, doit devenir une filière d’excellence, et plus une voie de relégation », a expliqué Valérie Glatigny au sortir de cette mise au vert. Enfin, un dispositif permanent de consultation des professionnels de l’éducation sur le terrain sera créé afin d’associer ceux-ci aux réformes et éviter un effet ‘top-down’.