Nouvelle bourgmestre de la commune de Silly, Violaine Herbaux jongle quotidiennement entre sa vie de maman, ses fonctions au sein de la Présidence du MR et les responsabilités locales qu’elle porte avec enthousiasme.
À la suite des élections du 13 octobre 2025, tu as pris la tête de ta commune. Durant cette législature, quels sont les projets principaux que tu mettras en place ?
La législature a commencé sur des chapeaux de roues. Nous avons la chance de pouvoir concrétiser toute une série de projets initiés sous l’ancienne mandature. De cette manière, les travaux de construction d’un parking de 60 places et d’un hall dans le centre de Silly ont pu débuter. Deux projets de crèche sont également en cours : la construction d’une nouvelle crèche de 28 places et l’extension et la rénovation d’une autre. Nous rénovons également l’une de nos 6 écoles communales. Les travaux de rénovation d’une autre école devraient commencer d’ici quelques semaines. Nous terminerons également le Pré-ravel reliant Ghislenghien à Bassilly, etc. Nous travaillons également sur un projet qui tend à aller au-delà des synergies entre la commune et le CPAS de manière à être prêts pour 2030. Bref, nous avons de nombreux projets pour les 6 prochaines années. La question de l’équilibre budgétaire, sachant que les dépenses de transfert ne cessent d’augmenter, sera évidemment fondamentale.
Tu connais ta commune depuis longtemps et tu l’as vue évoluer. Demain, à quoi devrait ressembler Silly ?
Silly devra rester une communale rurale, où il fait bon vivre. La préservation de la ruralité passera par la gestion de l’aménagement du territoire. La définition des centralités et le maintien de l’attractivité de chaque village seront au centre des préoccupations.
Nous travaillerons pour que Silly reste un village avec une offre de services aux citoyens et aux associations importante (commerces de proximité, offre culturelle, écoles, crèches, …), de manière à maintenir le bien-vivre et le vivre-ensemble cher à nos villages.
Tu es maman et bourgmestre, avec un agenda sans doute bien chargé. Comment arrives-tu à concilier vie de famille et vie publique ?
J’ai toujours eu le sentiment qu’il y avait une part de vocation dans le mandat que j’exerce aujourd’hui. Je le vis donc très naturellement. Ma vie de famille et ma vie professionnelle sont intimement liées. Mais lorsque je veux réellement déconnecter, je quitte Silly quelques jours pour me retrouver en famille. Cela me permet de rester éloignée quelque temps des conversations politiques et/ou citoyennes que je rencontre chaque jour en me promenant à Silly. Et pour l’organisation du quotidien, je peux compter sur mes parents et mes beaux-parents qui nous aident énormément, moi et mon mari, à nous épanouir dans nos fonctions professionnelles.
La proximité de Pairi Daiza est une chance pour la région, mais aussi une source de pression sur la mobilité locale. Comment relèves-tu ces défis ?
En effet, de nombreux silliens se rendent régulièrement au parc Pairi Daiza. C’est également un levier pour le développement de notre économie locale et spécifiquement pour le tourisme. Cela étant, je ne peux, ni concevoir, ni admettre qu’un prochain projet de nouvelle « route Pairi Daiza » envoie les visiteurs vers les villages de Silly. Il faudra donc trouver un équilibre. Préserver autant que possible la quiétude des silliens mais aussi admettre que chaque commune voisine, Silly et les autres, absorbe une part de la mobilité liée au parc.
Tu travailles aussi au sein de la Présidence du MR. En quoi cette double casquette t’aide-t-elle à mieux servir ta commune, et inversement, qu’est-ce que ton ancrage local apporte à ta vision nationale ?
Je suis conseillère au sein de la Présidence depuis 10 ans. J’ai évidemment fait de belles rencontres et j’ai appris énormément aux côtés d’Olivier Chastel et à présent de Georges-Louis Bouchez. J’ai aussi eu la chance de travailler avec de nombreux députés, de participer à l’élaboration des programmes électoraux, à l’écriture de centaines de notes, à la construction des accords de Gouvernement, etc. Ces expériences m’ont permis d’apprendre énormément sur le fonctionnement des organes politiques et ces apprentissages me servent quotidiennement dans l’analyse et l’approche que je peux avoir des dossiers locaux. Inversement, il est utile de pouvoir faire remonter vers la national les défis et les difficultés rencontrées à l’échelle locale. Cette double casquette est extrêmement intéressante et, je l’espère, utile tant à la commune de Silly qu’à la Présidence du MR.
