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Interviewé par 7sur7 et HLN, Georges-Louis Bouchez est revenu sur les grandes orientations du gouvernement actuel. Une mise au point nécessaire pour rappeler que tout ce qui est mis en œuvre aujourd’hui avait été clairement annoncé en campagne électorale. Non, les citoyens n’ont pas été trompés : une majorité a choisi une politique de centre-droit, et c’est exactement cette ligne que suit aujourd’hui la coalition Arizona.

Il ne s’agit pas de définir de nouvelles priorités politiques, mais bien de rappeler les fonctions essentielles que l’État doit impérativement assumer : garantir des infrastructures de qualité, offrir une école réellement fondée sur l’égalité des chances, assurer la sécurité et la justice, et développer une stratégie de long terme sur les grands enjeux vitaux. Le MR souligne que ces missions fondamentales ont été progressivement négligées au profit de politiques dispersées et inefficaces.

Le gouvernement actuel entend remettre l’église au milieu du village en recentrant l’action publique sur ses responsabilités premières et en luttant contre le gaspillage de l’argent public. « Rendez-vous compte qu’en Wallonie, on offre des primes pour un site internet, pour une analyse de terres de jardins, pour du sport. Ce n’est pas le rôle de l’État de multiplier des chèques pour tout et n’importe quoi. »

Il est important de rappeler que les personnes réellement en difficulté n’ont rien à craindre de cette approche. Bien au contraire : recentrer les moyens sur les missions essentielles de l’État permet de renforcer la solidarité là où elle est réellement nécessaire. Non, il ne s’agit pas de casse sociale, mais d’une solidarité plus forte, mieux ciblée et plus durable. Il ne s’agit pas d’abandonner les plus fragiles, mais de mieux les protéger en rendant l’État plus solide et plus efficace.

Sur le plan budgétaire, il est essentiel de rappeler qu’une taxe ciblée uniquement sur les « riches » ne suffira jamais à financer les réformes attendues. « The massa is the cassa », rappelle Georges-Louis Bouchez, soulignant que ce sont les classes moyennes qui, par leur nombre, supportent l’essentiel de l’effort fiscal.

« Qui peut croire que l’on va ramener plus de 20 milliards d’euros uniquement en taxant les riches ? » Faire croire qu’on pourra tout financer sans jamais toucher les classes moyennes est un leurre. C’est sur elle que repose la viabilité du système, et c’est pourquoi l’effort doit être juste et équilibré.

Concernant la situation politique à Bruxelles, il est utile de rappeler que le MR a pris ses responsabilités dès le 9 juin. Le parti a refusé d’accepter le poste de ministre-président si c’était pour appliquer une politique socialiste, en contradiction avec le choix des électeurs.

Malgré plusieurs propositions de compromis, dont celle d’un secrétaire d’État N-VA, toutes ont été rejetées par le PS. Le MR considère qu’il est temps que ceux qui gouvernent Bruxelles depuis plus de vingt ans assument pleinement leur bilan : crise du logement, insécurité croissante, manque de propreté. Nous restons ouverts à la négociation, mais sans renier nos engagements et sans cautionner un modèle qui a mené Bruxelles dans l’impasse.

Le MR continue à agir avec responsabilité : tendre la main lorsqu’il s’agit de construire l’avenir, mais refuser les compromis qui trahiraient les engagements pris devant les citoyens. Bruxelles mérite mieux que la poursuite des erreurs passées : elle mérite un véritable sursaut.

Lire l’interview dans 7sur7

 


 

Georges-Louis Bouchez in Het Laatste Nieuws: ‘De staat is geen geldautomaat’

 

 ‘Hoezo, moeilijke beslissingen nemen? De regering doet de hervormingen die nodig en goed zijn. Het is net geweldig dat we stoppen met belastinggeld te verspillen.’ Voor Georges-Louis Bouchez mag de overheid niet voor elke individuele levenskeuze betalen. ‘De staat is geen mister cash meer.’

 Twee uur lang sprak de MR-voorzitter met de krant Het Laatste Nieuws. Als een echte verdediger van het regeringswerk. Als vurig voortrekker van hervormingen. Z’n interview verschijnt niet toevallig aan de vooravond van het Feest van de Arbeid. ‘We zullen de belastingen op arbeid verlagen zodat alle werkende mensen 1200 euro netto per jaar meer zullen verdienen.’ Het was dus geen loze campagneslogan: de Mouvement Réformateur is de echte partij van het werk.

‘De Vlaamse regering die een frigocheque geeft. Hoe is het toch mogelijk?’, zegt Bouchez over uitgaven die geen steek houden. ‘Moeten we elk jaar 600 miljoen euro voor ontwikkelingssamenwerking blijven betalen? En structuren zoals Unia financieren, ook als ze activistisch zijn in plaats van er gewoon voor te zorgen dat de wet wordt nageleefd? Moeten treinen werkelijk in elk dorp stoppen als er bijna geen reizigers opstappen? En de gezondheidszorg, die kan efficiënter. Iedereen zou een huisdokter moeten hebben, zodat patiënten alleen naar de spoeddienst gaan voor noodgevallen.’

Onnodige premies en cheques

Hoe moeten de kerntaken van de overheid er dan uitzien? ‘De staat moet maar voor een paar zaken zorgen: goed onderhouden infrastructuur, kwaliteitsonderwijs dat gelijke kansen biedt, veiligheid en justitie. Daarnaast hebben we een energiestrategie nodig die ons onafhankelijk maakt van de goeie wil van andere landen. Onze defensie is ook cruciaal en mag niet in het gedrang komen doordat de overheid allerhande onnodige premies en cheques uitdeelt? Er worden films gesubsidieerd waar maar 5.000 of 10.000 mensen naar komen kijken. Wist je dat je in Wallonië zelfs een premie kunt krijgen als je je tuinaarde laat analyseren’, zegt de liberale kopman.

‘Mensen en ondernemingen moeten zo weinig mogelijk hindernissen opgelegd krijgen, zodat ze zelf succes kunnen boeken. Iedereen kansen geven om te slagen in het leven, dát is de rol van de staat. Maar niet opdraaien voor elke individuele levenskeuze. De staat is geen geldautomaat. Alleen zo kan de solidariteit totaal blijven voor wie ze nodig heeft.’

Lees het interview in Het Laatste Nieuws hier