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Parmi eux, Opaline Meunier, 29 ans, ancienne présidente des Jeunes cdH et qui siège déjà au Conseil communal de Mons au sein du groupe pluraliste Mons en Mieux de Georges-Louis Bouchez. Trois autres personnes quittent les Engagés pour rejoindre le MR.

Le MR démontre ainsi qu’il reste un grand parti rassembleur. Opaline Meunier et Julien Omowadi, 23 ans et originaire de Tubize, rejoignent en effet le MR via le MCC (Mouvement des Citoyens pour le Changement), présidé par la députée fédérale tournaisienne Marie Christine Marghem et fondé par Gérard Deprez, qui avait compris à l’époque la nécessité de doter notre pays d’un mouvement politique fort au centre-droit, ce qu’est le MR.

Benoît Deghorain, 51 ans, de Binche, et Véronique Charlier, déléguée du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles auprès de l’UC Louvain, ont également fait le choix de quitter les Engagés pour rejoindre le MR.

Ces nouveaux visages, qui combinent la jeunesse et l’expérience, doivent contribuer à rendre le MR incontournable après les élections de 2024. « Ces élections seront un moment de vérité », explique Georges-Louis Bouchez à Sudpresse. « Elles doivent permettre de changer de paradigme, notamment par rapport au travail et à l’emploi ». Le MR veut se poser en alternative à la gauche, ce qui passe par un large rassemblement. « Le monde francophone a au moins 35 %, voire plus, de gens de droite ou de centre-droite. Moi, je suis de droite et je l’assume. Il faut être assez clair pour que des populistes n’émergent pas. C’est parce que le PS n’est pas assez dans son rôle qu’il y a une émergence du PTB », conclut le président du MR.