L’objectif est, par ailleurs, de créer un portail numérique unique qui permettra aux citoyens et aux entreprises d’accéder à des informations sur leurs droits et obligations, à des services de soutien et de résolution de problèmes, ainsi qu’aux procédures en ligne qui accompagnent les moments importants de la vie des citoyens et des entreprises (pour les citoyens : naissance, résidence, études, travail, déménagement, retraite ; pour les entreprises : création, gestion et fermeture d’une entreprise).
Le web 1.0 permettait de consulter du contenu. Le web 2.0 a permis d’en produire, via les réseaux sociaux. Avec l’émergence du web 3.0, l’internaute accède à l’âge adulte. Il possède ce qu’il produit (photos, films, écrits, œuvres d’art, conférences, réflexions, etc.) mais aussi ce qui fait partie de lui (identité, données, habitudes, préférences, consultations, etc.). Il peut désormais devenir propriétaire, gestionnaire et responsable de ses productions. Ce stade adulte du web, c’est le stade libéral. Ce web 3.0 n’est possible que parce qu’il y a eu une révolution technologique : énormes possibilités de stockage, intelligence artificielle, processeurs ultrapuissants et technologie blockchain qui permet une traçabilité totale des échanges. Cette protection du producteur (grâce, notamment, à la technologie NFT qui authentifie la propriété) est comparable à l’apparition des droits d’auteur à la fin du XVIIIème siècle. Avant, les éditeurs payaient le manuscrit et en faisaient ce qu’ils voulaient, ce qui est également la méthode utilisée par les GAFAM aujourd’hui.
Pour le MR, le citoyen doit pouvoir gérer ses données comme il l’entend, voire les monétiser. C’est aujourd’hui possible grâce à des technologies de nano-paiements. Les Gafam pourront encore les utiliser mais devront en payer le prix.