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En commission Justice, les députés poursuivent leurs discussions sur les amendements relatifs à la modification de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse.

Alors que les débats se poursuivent ce mercredi en commission Justice sur l’examen des textes relatifs à l’IVG, Kattrin Jadin, députée fédérale MR, revient sur les débats animés de ces derniers jours.

« Il est normal et sain que des discussions franches émanant de différents courant philosophiques puissent se tenir lorsqu’on aborde un sujet aussi essentiel que l’interruption volontaire de grossesse. Nous avons été interpellés par des acteurs du secteur, des associations et des citoyens, s’interrogeant ou défendant leur point de vue, dans un sens comme dans l’autre, » explique Kattrin Jadin.

« Dans une récente carte blanche, certains évoquaient la crainte de voir l’IVG devenir un banal acte médical si les nouveaux textes devaient être votés. Il n’en est rien, l’IVG n’est et ne sera jamais un acte banal, tant il touche profondément la femme qui y a recours et qu’il n’est jamais un choix simple ni facile. Le changement de législation a pour but d’encadrer le droit à l’avortement en Belgique et surtout d’améliorer ses conditions d’accès. »

Lors de la précédente législature, de très nombreuses auditions ont permis aux députés de prendre le pouls du secteur, d’évaluer la situation et de pouvoir décider en parfaite connaissance de cause.

« Nous n’avons pas décidé de ce changement de législation à la va-vite, comme on peut l’entendre parfois. Ce sont au contraire de mûres réflexions qui ont guidés nos choix. Je rappelle que l’année dernière, une autre carte blanche signée par plus de 2.000 personnes issues du monde médical et académique soutenait l’allongement du délai légal et la réduction du délai de réflexion. »

« Nous avions toujours dit que la loi votée lors de la législature précédente était une première étape. Nous sommes donc très fiers de porter cette réforme qui consacre davantage de libertés aux femmes et sécurise encore mieux la pratique de l’IVG dans notre pays, » conclut la députée fédérale Kattrin Jadin.