Nous retournons cette fois dans le nord-ouest de Bruxelles, terre de ce libéralisme “social et populaire” qui a fait son succès électoral auprès de la population, avec Sabrina Baraka, échevine de la commune de Ganshoren. Sabrina est une échevine particulièrement active et engagée, depuis 2012.
Elle fut également vice-présidente de la Régionale de Bruxelles du MR de 2013 à 2021.
Sabrina, comment te définirais-tu en tant que mandataire locale ?
Mes compétences actuelles sont le Bien-être Animal, l’Environnement, les Animations Urbaines et Festivités et la Jeunesse Francophone. Je pourrais me définir comme une femme de convictions, battante avec un caractère quelque peu trempé mais toujours positive, très indépendante et qui, depuis petite, s’est toujours retroussée les manches pour essayer de faire bouger les choses. Je suis aussi quelqu’un qui a constamment soif d’apprendre et d’évoluer.
Pourquoi t’es-tu engagée en politique et plus particulièrement au MR ?
J’ai baigné dans une famille d’Indépendants et je l’ai été moi-même pendant des années. L’esprit d’entreprendre, l’envie d’innover et de créer, la méritocratie, le courage d’oser prendre des risques, la liberté, font pleinement partie de mon ADN. Au vu de mon parcours, il semble qu’une entrée en politique était une évidence.
Comment te sens-tu en tant que femme dans ce monde politique ?
Être une femme que cela soit en politique ou dans la vie de tous les jours est un combat permanent. Certes il y a quelques avancées mais le chemin est encore long. Je peux constater qu’il faut souvent parler plus fort pour se faire entendre, parfois taper du poing sur la table pour être écoutée.
Pour toi, que signifie être libérale ?
Être libérale pour moi c’est de pouvoir jouir d’un maximum de liberté. La liberté d’expression, la liberté de choix, la liberté d’entreprendre. Vivre dans une société libre où chacun et chacune vit comme il l’entend tant que cela ne nuise pas à autrui. En tant que femme, j’appuierai également sur la liberté de pouvoir se balader sans se faire harceler et de se sentir en toute sécurité n’importe où. Ce qui n’est, malheureusement pas encore le cas à Bruxelles et qu’à titre privé j’ai subi dès mes 16 ans et que je subis encore à ce jour. En résumé et comme dirait Jean Jaurès : « Le premier des droits de l’Homme (avec un grand H), c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail »
Quels sont les projets que tu portes et qui te tiennent à cœur ?
Il y a plusieurs projets dans mes compétences qui sont sortis de terre et d’autres qui sont sur le feu. Élue depuis dix ans, il ne me sera pas possible de tous les énumérer. Beaucoup de choses me tiennent à cœur mais je commencerai par parler « Environnement ». Je suis fraichement certifiée Éco-Conseillère. Ceci apporte une crédibilité supplémentaire à mon Échevinat. Grâce à cette corde rajoutée à mon arc, je peux plus facilement ouvrir les esprits des gens quant à la nécessité de changer certains de nos modes de fonctionnement et de consommations tout en gardant sa propre liberté de choix. Il est important de leur faire comprendre que l’écologie ne peut pas être dogmatique, intolérante et culpabilisatrice comme le font d’autres partis.
Au niveau du bien-être animal, j’ai initié beaucoup de nouvelles actions en faveur de ces « sans voix », ce qui a permis à Ganshoren de faire un bon et d’obtenir le Label Régional « Commune amie des animaux » seulement deux ans après la création de cet Échevinat. Une cellule bien-être animal a été créée en 2019 avec tous les acteurs de terrains (Police locale, Zonale, associations, services communaux) ce qui nous permet d’agir de manière optimale.
Au niveau de la jeunesse un programme de fond fait partie prenante du service en matière du vivre ensemble, du respect de l’environnement et de la sensibilisation à la cause animale.
Le fait d’avoir ces compétences me permet de créer des ponts entre mes services et de pouvoir agir à la base de notre société… Notre jeunesse !
Aimant et gérant les festivités, je suis très fière d’avoir pu créer un partenariat public/privé à Ganshoren en lançant les apéros « Castle Garden Party » en 2019. Cette collaboration avec les organisateurs du Boeremet et des Apéros de Stockel se fait au Château de Rivieren de Ganshoren, véritable merveille féodale cachée à Bruxelles, et rassemble près de 800 personnes à chaque édition.
