Skip to main content
Communiqués

Un climat de confiance consolidé

Par 08/01/2015avril 9th, 2018Pas de commentaire

Ce lundi 05 janvier, Charles Michel était l’invité politique de Bertrand Henne sur La Première. Le Premier ministre est revenu sur les engagements de son Gouvernement avant de répondre aux nombreuses questions des auditeurs.

Interpellé sur le climat social de cette rentrée, Charles Michel a souligné la confiance rétablie entre syndicats, patrons et Gouvernement : «Nous avons réussi à faire en sorte que les syndicats et les patrons aboutissent à des premiers accords validés par le Gouvernement. J’espère que la trêve va se consolider et que le dialogue va s’amplifier. Par ailleurs, nous sommes dans un meilleur climat de confiance qu’il y a quelques semaines. Je pense en effet, que les syndicats savent que notre système de sécurité sociale doit être préservé par des réformes. » Abordant ensuite le volet fiscal, le Premier ministre a rappelé l’ambitieux glissement déjà réalisé par son Gouvernement : « En deux mois et demi, nous avons initié un tax shift important. Nous avons effectué un glissement fiscal de 2,8 milliards d’euros d’impôts nouveaux que l’on a injecté dans le pouvoir d’achat de nos concitoyens, la compétitivité de nos entreprises et l’enveloppe sociale destinée aux plus bas revenus. Cela ne s’était pas vu au cours des dernières 25 années. Il nous faut absolument une fiscalité juste, équitablement répartie et efficace sur le plan économique. » Interpellé sur la taxation du capital, Charles Michel n’a pas souhaité entretenir un débat idéologique, préférant aux slogans les résultats concrets. « Le capital est soit mobilier et donc très volatile, soit immobilier et très lourdement taxé en Belgique. Il n’y a pas de formule magique. Et par ailleurs, ceux qui sont dans l’opposition aujourd’hui ont eu 25 ans pour agir et ne l’ont pas fait. Dès lors, je refuse les slogans et plaide pour une fiscalité économiquement utile. » Concernant l’avenir de l’Europe, le Premier ministre estime que trois facteurs sont indispensables au redressement économique du continent : « Il faut plus d’investissement en Europe, des budgets sérieux et en ordre et enfin, renforcer les réformes structurelles pour déverrouiller l’économie européenne afin qu’il y ait plus de valeur ajoutée et d’emplois crées en Europe. » Enfin, Charles Michel a insisté sur l’absence de débat communautaire en Belgique pour les cinq prochaines années : « Je suis le gardien d’un accord de gouvernement qui est focalisé sur le social et l’économique. Nous avons obtenu qu’il n’y a pas de débat communautaire pour les cinq prochaines années. » Retrouvez l’intégralité de l’interview ici :