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Les derniers résultats aux tests PISA sont très mauvais en Fédération Wallonie-Bruxelles. Françoise Bertieaux craint que ce soit encore le cas en 2018.

Pisa 2018 sera pareil à Pisa 2015

Ce constat de la cheffe de groupe MR au parlement de la Communauté française est dû à la lourdeur du processus de mise en action du pacte d’excellence. Dans une interview donnée au Soir, elle rappelle que cette réforme de l’Enseignement devra d’abord passer sous le regard des syndicats et associations de parents. La ministre Schyns entamera ensuite une grande tournée d’explication du Pacte sur le terrain. Il appartiendra enfin au gouvernement de la FWB d’agencer les réformes, sans doute au mois de juin. En bref, ce n’est pas demain que le pacte d’excellence entrera en vigueur.

Mais qui est donc le patron du pacte ?

Autre problème, le leadership de cette réforme n’est pas très clair. « Schyns dit que c’est elle. Demotte dit que c’est lui. Mais qui est le patron du Pacte, à la fin ? On ne sait pas ! » déplore Françoise Bertieaux. La cheffe de groupe craint une mainmise du PS sur ce dossier. «Dans son exercice budgétaire, le gouvernement de la FWB a dégagé 21 millions pour les premières mesures du pacte.  Ce montant est déjà trop faible. Or, la ministre Schyns ne pourra bénéficier que du tiers de cette enveloppe, le reste étant attribué à l’Enseignement supérieur et à la Promotion sociale. Compte tenu des énormes besoins, c’est peu ! »

Pisa : 10 ans d’échec pour la FWB.

En 2005, la ministre Arena avait promis de redresser la barre et s’était engagée pour de meilleurs résultats Pisa. « Que du bla-bla… La montagne a accouché d’une souris », constate Françoise Bertieaux. Rien n’a vraiment évolué.

Les apprentissages de base ne sont toujours pas maîtrisés alors que le MR demande depuis des années un « CEB vérité » plaçant la barre de la réussite un peu plus haut que les 50% actuellement requis. Par ailleurs, la formation initiale des enseignants laisse à désirer et les chefs d’école ont peu d’autonomie.