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Économie & FiscalitéMobilité

Transport routier et taxe kilométrique : l’amateurisme wallon

Par 21/04/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

En raison de nombreux problèmes rencontrés depuis le 1er avril dernier, la facturation de la taxe kilométrique pour le transport routier (poids lourds) est suspendue. Rien d’étonnant pour le MR…

Depuis l’entrée en vigueur de la taxe kilométrique  le 1er avril dernier, le secteur du transport routier dénonce les ratés du système. Le MR, par la voix de Jean-Luc Crucke, avait d’ailleurs plaidé pour une suspension de la taxe et son report au mois de juin prochain.

Jean-Luc Crucke soupçonne aujourd’hui le gouvernement wallon d’avoir voulu cacher la vérité. « Les autorités concernées voudraient-elles dissimuler le fait qu’elles ont autorisés le lancement d’un système qui souffrait encore de graves dysfonctionnements ? » se demande  le député wallon. « J’accuse le Gouvernement wallon de nous cacher la vérité en refusant de transmettre une pièce essentielle du processus de mise en place de la taxe kilométrique, c’est-à-dire le procès-verbal de réception du système Satellic. J’accuse le Gouvernement wallon de déni de démocratie et d’opacité. J’accuse le Gouvernement de faire preuve d’un amateurisme effrayant dans la conduite de ce dossier ».

Pierre-Yves Jeholet, Chef de groupe, et Jean-Luc Crucke exigent donc des explications de la part du Gouvernement wallon.

En matière fiscale, les Libéraux souhaitent une évaluation précise des taxes et impôts sous l’angle de leur efficacité réelle, afin de permettre leur éventuelle adaptation ou suppression. Le libéralisme prône un système fiscal juste, efficace et incitatif permettant un développement optimal de notre économie, une meilleure allocation des ressources et une bonne distribution des richesses. L’objectif est de maximiser le bien-être de l’ensemble des acteurs de la vie économique en essayant de trouver un équilibre entre d’une part l’efficacité de l’imposition et d’autre part le respect du principe d’équité. Les libéraux sont soucieux de poursuivre les réductions des charges fiscales et sociales qui pèsent sur le travail et de chercher d’autres sources de financement public, sans mettre en péril les investissements.