Des objectifs clairement définis et la possibilité d’accomplir un service à la communauté au programme. L’opportunité de réaliser un tel service à la communauté pourra figurer dans les nouveaux contrats individuels. Contrarts que tous les bénéficiaires doivent conclure avec leur CPAS. Jusqu’ici seuls les bénéficiaires du revenu d’intégration social de moins de 25 ans devaient souscrire à un projet individualisé. Tous doivent désormais y souscrire, y compris les réfugiés reconnus et les bénéficiaires de la protection subsidiaire.
Plusieurs objectifs
Les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale devront suivre un cours de langue ou une formation ainsi que suivre activement les possibles offres d’emploi. Ces objectifs visent à rendre le bénéficiaire plus autonome dans ses démarches de manière à l’aider à se réinsérer dans la société. Il pourra cependant y avoir des exceptions.
Le bénéficiaire fera l’objet d’un suivi. Des sanctions pourront être prises s’il ne respecte pas ses engagements.
Service à la communauté
De plus, en commun accord avec le CPAS, le bénéficiaire pourra réaliser un service à la communauté dans le cadre de son projet individuel.
Le futur service à la communauté, qui n’est donc pas obligatoire, est assorti de conditions. Il ne pourra s’agir que d’un service ouvrant la voie à un futur emploi rémunéré. Son exécution ne pourra pas entraver les démarches que doit produire le bénéficiaire censé rester disponible sur le marché du travail.
Accompagner les personnes fragilisées
Le ministre de l’Intégration sociale Willy Borsus souligne que la réforme répond à l’augmentation du nombre de bénéficiaires du Revenu d’intégration sociale. En conséquence, le taux de remboursement pris en charge par le fédéral pour ces dossiers augmentera de 10%. Ce nouveau système entrera en vigueur le 1er septembre.
Pour Willy Borsus, ministre de l’Intégration sociale : “il s’agit de guider et d’accompagner des personnes souvent fragilisées, bien évidemment pas de les punir“.
