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Depuis plusieurs années, les milieux scientifiques recommandent l’utilisation, en imagerie médicale, de la Résonance Magnétique (IRM). Au contraire du scanner, cette technique n’utilise pas de rayons X, nocifs pour la santé. L’IRM n’émet pas de radiations ionisantes et peut donc être utilisé sans danger pour le patient et le personnel médical. Le scanner reste toutefois nécessaire pour l’étude des os.

Des délais d’attente trop longs ?

Consciente de cette évolution, la ministre de la Santé Maggie De Block a mis en œuvre il y a 2 ans une décision du précédent gouvernement. Son objectif : favoriser les IRM, en augmenter la programmation , tout en maîtrisant les dépenses, ce qui nécessitait d’établir un cadastre de l’appareillage officiel et de limiter le remboursement aux appareillages agréés.

Cette décision a suscité une polémique. Pour certains partis d’opposition, elle signifiait que les examens pratiqués sur des machines non-agréés par le gouvernement fédéral n’avaient plus droit au remboursement. N’allait-on pas rendre l’accès à ces examens plus compliquée, et donc augmenter le temps d’attente et le recours aux scanners ?

Augmentation du nombre d’IRM agréés

Les différents ministres de la Santé du pays viennent de répondre à cette inquiétude en Conférence interministérielle. Ils ont décidé d’augmenter le nombre de 18 postes le nombre d’IRM pouvant être agréés par le gouvernement fédéral.  Cette décision permettra d’améliorer l’accessibilité des patients à l’imagerie médicale non irradiante. L’objectif est également d’éviter des prescriptions inutiles et inefficaces.

L’élargissement de la programmation de nouveaux IRM permettra de raccourcir les délais d’attente pour un tel examen. Pour le MR, l’accès rapide à des soins de santé de qualité est un droit fondamental. Cette décision est donc très positive.

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