La Ministre fédérale du Budget Sophie Wilmès est candidate aux élections locales dans la commune à facilités de Rhode-Saint-Genèse. Dans une interview accordée à Bel RTL, elle aborde la question du vote des électeurs francophones dans les communes à facilités.
Respecter la juridiction concernant les communes à facilités
Pour rappel, des facilités existent pour les francophones habitant dans une des six communes de la périphérie bruxelloise. Il s’agit notamment d’aides linguistiques et administratives.
Inscrites dans la Constitution, les facilités ne sont pas remises en question. En revanche, leur application l’est. Ainsi, le Conseil d’Etat a par exemple confirmé le droit des francophones, qui en font la demande, de recevoir leurs documents administratifs en français pendant 4 ans sans devoir à chaque fois refaire cette demande. Or, un problème linguistique apparait lorsque la Région flamande décide d’envoyer les convocations exclusivement en néerlandais dans les communes à facilités.
En tant que Belges, les francophones ont le droit de s’installer en Flandre, que ce soit dans des communes à facilités ou non. En plus de s’intégrer parfaitement dans les communes à facilités, ils disposent de droits octroyés par la Constitution et par la loi. Il est logique, dans un Etat de droit, de respecter ces droits-là.
Gouvernement fédéral: un travail collectif
Sophie Wilmès souligne qu’il n’existe aucune querelle entre Wallons et Flamands au sein du Gouvernement fédéral. L’objectif est de travailler ensemble dans l’intérêt de tous les Belges. Ce travail collectif se remarque notamment par la création massive d’emplois.
Une ADN francophone
Le souhait de Sophie Wilmès, en tant que présidente du MR de la périphérie bruxelloise, est de réunir tous les partis francophones autour d’un objectif commun.
Sophie Wilmès invite les francophones bruxellois à ne pas voter pour la NVA. Si ils désirent un projet socio-économique particulier, ils ont tout intérêt à voter MR afin d’obtenir une commune parfaitement gérée.
