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Sécurité

IMMIGRATION – Radicalisation : n’alimentons pas la culture de l’excuse

Par 12/08/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

Radicalisation :

Les propos du Délégué général aux droits de l’enfant, Bernard De Vos, sur Bel RTL, ont profondément choqué Françoise Bertieaux et Alain Destexhe.

« Je suis choquée par les propos de Monsieur De Vos qui reviennent à justifier l’injustifiable et excuser l’inexcusable. Ces propos sont inadmissibles en soi et, de plus, ils sortent des prérogatives de ce  représentant d’une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles », a déclaré Madame Bertieaux, présidente du groupe MR au Parlement de la Fédération, suite à l’interview de la veille diffusée sur Bel-RTL dont il était « L’Invité ». Un constat partagé par Alain Destexhe qui s’était indigné, au-delà même du devoir de réserve qui incombe à sa fonction, de ces propos inadmissibles en soi.

Pour rappel, Bernard de Vos avait entre autres affirmé :

« Je ne pense pas que l’on soit face à un problème de radicalisation. C’est davantage une série de situations individuelles qui explosent. En effet, les jeunes issus de l’immigration subissent une stigmatisation et victimisation importante ».

Des propos plus que malvenus dans le contexte actuel.

Françoise Bertieaux et Alain Destexhe rappellent que les attentats de Nice visaient explicitement des enfants. Ceux-ci ont le droit de vivre en sécurité. C’est un lément auquel le délégué général aux droits de l’enfant devrait être particulièrement sensible.

Bien qu’étant placé sous l’autorité du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Bernard De Vos doit rendre des comptes au Parlement dans le cadre de l’exercice de son mandat.

La teneur de ses propos alimentent la culture de l’excuse. Ils participent à la victimisation de ces jeunes en minimisant et en justifiant leurs actes criminels. Les députés Françoise Bertieaux et Alain Destexhe vont  demander à la rentrée parlementaire que le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles auditionne le Délégué général aux droits de l’enfant. Ils demandent également que le Ministre-Président Rudy Demotte prenne clairement position sur ces déclarations et qu’il les condamne.