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Pour David Clarinval, chef du groupe MR à la Chambre, l’opposition aurait du prendre connaissance de l’accord intervenu cette nuit avant de réagir sans discernement. « A croire que les réactions étaient prêtes avant même la conférence de presse du gouvernement ! Le PS, comme d’habitude, recycle ses vieux communiqués, modifie juste la date et ressort ses poncifs habituels. L’accord favoriserait soi-disant le patronat alors qu’aucune mesure prise ne va dans
ce sens ! On est à nouveau dans de l’enfumage et de la désinformation…» Créer de l’emploi et orienter les demandeurs d’emploi vers les métiers en pénurie permet de réduire le coût du chômage, ce qui de facto renforce notre sécurité sociale. « Le sens du job deal, c’est précisément de poursuivre les efforts entrepris depuis quatre ans pour réduire le chômage en Belgique. Le PS soutient le chômage, la majorité se bat elle pour l’emploi.

Contrairement à ce que les socialistes veulent faire croire, aucune économie n’est réalisée sur les allocations de chômage. L’accord prévoit une bascule, un renforcement des allocations dans les premiers mois, lorsque la recherche d’un nouvel emploi est la plus essentielle. Et pour mieux orienter vers les métiers en pénurie, un double système (prime et gel de la dégressivité) est prévu ! » poursuit David Clarinval. « Nous comptons encore de trop nombreux emplois vacants, faute de candidats adéquats. Favoriser leur formation, c’est apporter plus d’opportunités pour retrouver un métier. Le PS préfère manifestement maintenir les chômeurs dans la précarité et dans les pièges à l’emploi.
Le gouvernement prend de son côté ses responsabilités en dopant les mécanismes envers la formation des chômeurs. »

« L’opposition critique, d’année en année, les mesures prises par le gouvernement de Charles Michel alors qu’elles ont permis la création de près de 200.000 emplois, réduit le chômage à un niveau plus atteint depuis 30 ans, augmenté l’enveloppe bien-être et les salaires nets. » conclut David Clarinval.