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Le MR continue son combat pour plus de transparence dans la gestion publique au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le MR veut plus de transparence pour les patrons d’entreprises publiques et cabinets ministériels.

Le groupe MR emmené par Françoise Bertieaux n’a en effet pas attendu l’affaire Publifin pour réclamer la transparence. Notamment dans la composition et le fonctionnement des cabinets ministériels. En mai dernier, peu après la désignation de la cdH Alda Gréoli comme ministre de la culture, les députés Françoise BERTIEAUX, Valérie DE BUE et Alain DESTEXHE avaient en effet déposé une proposition de décret en ce sens.

« Avec cette proposition, nous souhaitions instaurer plus de transparence. Notamment par la transmission annuelle d’un rapport au parlement, reprenant une série d’informations sur les personnes composant les cabinets, ainsi que sur la rémunération des Ministres», explique Françoise BERTIEAUX, Cheffe de Groupe MR au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cette proposition MR a obtenu le soutien unanime de la majorité PS-CdH, comme de l’opposition Ecolo et Défi. Il a donc été décidé que la Commission des Affaires générales procéderait à l’audition de la Cour des Comptes, de la Commission de la Protection de la vie privée et de la Commission d’accès aux documents administratifs et ce, dès début mars.

Les salaires dans les organismes publics aussi

Par ailleurs, les députés MR Françoise BERTIEAUX, Gilles MOUYARD, Jean-Luc CRUCKE et Gaëtan Van Goidsenhoven ont déposé une proposition de décret pour établir un cadastre des rémunérations des gestionnaires publics au sein des organismes d’intérêt public et des entités dérivées de l’autorité publique. « Ce cadastre permettrait de comprendre les disparités qui existent entre les rémunérations de l’administrateur général de la RTBF et celui de l’ONE et éventuellement rétablir un équilibre entre ces deux fonctions », explique Françoise BERTIEAUX.

L’objectif du cadastre proposé par le MR est double. D’une part, connaître et rendre public le montant des rémunérations des administrateurs publics et des gestionnaires publics. D’autre part, il permettra d’objectiver ces rémunérations au regard des différents paramètres pertinents d’évaluation. Citons ces paramètres:  objectifs, profil de fonction, niveau de responsabilité, expérience ou domaine d’activité.

« Il n’est pas normal que ce soit au travers de scandales que l’on découvre les montants, parfois importants, des rémunérations de gestionnaires publics négociés ou fixés de manière discrète voire secrète. Certains organismes publics de la Communauté française sont soumis à la concurrence. Ils sont donc animés par des préoccupations de services publics. La gestion et le financement de ces organismes relèvent d’ailleurs en grande partie, si pas exclusivement, des pouvoirs publics. Il semble incontestable que les rémunérations et avantages divers dont ils bénéficient soient publics et objectivés », poursuit Françoise Bertieaux.

Une fois ce cadastre établi, les rémunérations pourront faire l’objet d’un ajustement. Dans le respect des dispositions légales et contractuelles, tant à la baisse qu’à la hausse, si nécessaire.