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NUMÉROS INAMI – Pour le MR, Rudy Demotte souffre d’amnésie

Par 27/09/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

Numéros INAMI, réponse à Rudy Demotte

Le président du MR Olivier Chastel réagit aux propos tenus ce matin par Rudy Demotte concernant les numéros INAMI.

« Rudy Demotte a la mémoire courte », déclare Olivier Chastel.

Le gouvernement fédéral a en effet hérité d’un problème des différents ministres socialistes de l’Enseignement supérieur et de la Santé.

Le numerus clausus a été introduit en 1997 par le gouvernement Dehaene dont Elio Di Rupo était vice-premier ministre. Le ministre de la Santé était Marcel Colla, socialiste flamand. « Le MR était dans l’opposition », rappelle Olivier Chastel.

« Qu’ont fait Jean-Claude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur depuis 2009, et Laurette Onkelinx, ministre fédérale de la Santé de 2007 à 2014, pour solutionner ce dossier alors que le problème amplifiait d’années en années ? », se demande le président du MR.
Le Mouvement Réformateur a en effet réclamé dès 2008 à Laurette Onkelinx un cadastre dynamique de l’offre médicale. Il a fallu attendre Maggie De Block pour l’obtenir.

En 2010 et en 2014, le Mouvement Réformateur a par ailleurs déposé des propositions de décrets. Ils visaient à l’instauration d’un examen d’entrée, comme cela se fait en Flandre depuis 1997, sans difficultés et sans recours au Conseil d’Etat. Le ministre de l’Enseignement Supérieur Jean-Claude Marcourt a balayé ces textes d’un revers de la main . Le cdH semble avoir changé d’avis et réclame aujourd’hui l’instauration d’un examen d’entrée, dénonce Olivier Chastel.

 « Le gouvernement fédéral trouve aujourd’hui une solution qui permet d’augmenter, pour la première fois depuis des années, le nombre de numéros INAMI. Le nombre de médecins francophones diplômés et disposant d’un numéro INAMI en 2022 passera en effet de 492 à 528. Il est aujourd’hui urgent de mettre en place ce filtre à l’entrée des études afin de garantir un numéro INAMI à tous les étudiants et de préserver la qualité de la formation universitaire et des soins » conclut le président du MR.