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En date du 1er juin dernier, le Ministre des Pensions et le Ministre de l’Emploi ont demandé au Conseil national du travail (CNT) de rendre un avis en vue de dresser une liste de fonctions pénibles permettant un départ anticipé à la pension et une majoration du montant de la pension.

Le délai légal endéans lequel le CNT est tenu de rendre ses avis est de deux mois.

Par courrier du 25 juillet 2018, les deux Ministres ont cependant accepté de prolonger le délai jusqu’au 30 septembre 2018.

Par courrier du 18 octobre 2018, le Président du CNT a informé les deux Ministres que les travaux étaient toujours en cours et que de nouvelles réunions avaient été programmées.

Le Gouvernement, qui a approuvé, ce jeudi, le projet de loi en 3èmelecture, a indiqué qu’il regrettait que le CNT ne puisse respecter le délai légal de deux mois endéans lequel il doit rendre un avis.  Il s’agit en effet d’une réforme essentielle pour les travailleurs, qui doit pouvoir être soumise au Parlement dans les meilleurs délais pour respecter la date d’entrée en vigueur du 1er janvier 2020.

Etant donné qu’une telle réforme ne peut être réalisée sans le concours étroit des partenaires sociaux, le Gouvernement est soucieux de permettre à la concertation sociale de se poursuivre.

Le Gouvernement demande cependant aux partenaires sociaux de rendre un avis pour le 15 novembre au plus tard.

 

Le Ministre des Pensions, Daniel BACQUELAINE : « Je suis attentif à permettre la concertation sociale dans un dossier aussi important que celui de la prise en compte de la pénibilité dans les droits de pension. Alors que le délai légal est de deux mois, je constate que cela fait presque cinq mois que les discussions se poursuivent. Le Gouvernement estime qu’il est temps à présent pour le CNT de rendre un avis afin de permettre à cette réforme, essentielle pour tous les travailleurs exerçant un métier lourd, d’entrer en vigueur à la date prévue. »