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DiscoursSécurité

Pour une meilleure prise en charge des jeunes djihadistes

Par 12/03/2015avril 9th, 2018Pas de commentaire

Ce dimanche 8 mars, Vincent Dewolf était l’invité de Dominique Demoulin dans l’émission Controverse. Le député bruxellois a notamment évoqué le plan anti-radicalisme bruxellois et le placement de jeunes candidats djihadistes en IPPJ (Institutions Publique

Pour Vincent Dewolf, « si un mineur représente un danger pour la société et une menace pour la vie des autres citoyens, il est nécessaire et logique de pouvoir le priver de liberté » . Le député bruxellois rappelle que « seul un magistrat peut décider de placer un jeune en IPPJ, et ce en fonction de la gravité des faits qui lui sont reprochés » .

Cependant, Vincent Dewolf estime « qu’il faut pouvoir séparer les petits délinquants  des jeunes pouvant manier des armes de guerre ou ayant commis des atrocités à l’étranger » . Pour le député au Parlement bruxellois, « il faut éviter que d’autres jeunes puissent se radicaliser au contact de ces djihadistes, car il existe un risque de contagion » .

Notons que la Belgique est le pays comptant le plus de djihadistes par rapport au nombre d’habitants.

C’est dans ce contexte que le Groupe MR au Parlement bruxellois a présenté un plan anti-radicalisme. Ce plan comprend notamment la formation d’agents de quartier et une formation au niveau scolaire.

Au nom du MR, Vincent De Wolf insiste « il faut un Islam de Belgique, des Imams et des mosquées reconnus » . En effet, « ce sont ces institutions qui doivent réaliser un travail avec les jeunes en leur expliquant les dangers qu’ils encourent en partant combattre en Syrie» , conclut Vincent Dewolf.