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Bien-êtreEnseignementSécurité

Lutte contre le radicalisme à l’école : le MR inquiet.

Par 03/02/2016avril 13th, 2018Pas de commentaire

Que valent les mesures contre le radicalisme à l’école mises en place par le gouvernement de la FWB ?

Un manque d’efficacité du service

Le MR souhaite urgemment réunir la commission Éducation du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le groupe MR souhaite en effet entendre les explications de la Ministre Milquet sur l’inefficacité de la hotline « Assistance École ».

Le 24 janvier dernier, RTL Info dénonçait dans un reportage les manquements de cette hotline. Le plan de lutte contre le radicalisme à l’école prévoyait en effet la mise en place de celle-ci. Le Gouvernement de la FWB a initié ce plan au lendemain des attentats de Charlie Hebdo. Ce reportage mettait en lumière toute l’inefficacité et le manque d’expertise dudit service.

Quelles sont les mesures mises en place ?

Le MR demande également la formation d’une commission spéciale. Cette commission spéciale se consacrerait à l’ensemble des dispositifs anti-radicalisme mis en place par le Gouvernement de la FWB. « Il est effectivement essentiel de lister de façon précise les mesures mises en place. Il faut aussi désigner clairement les personnes qui donnent les formations contre le radicalisme à l’école. De plus, nous voulons connaître celles qui en bénéficient. Enfin, nous voulons évaluer l’effectivité et le professionnalisme de ces différentes mesures. Un travail transversal à l’ensemble des compétences de la Fédération », explique Françoise BERTIEAUX, Chef de Groupe MR au Parlement de la FWB.

Rappelons que les Libéraux ne transigent pas sur des valeurs comme la démocratie, l’égalité de l’homme et de la femme ou la séparation des cultes et de l’Etat. Les libéraux ne transigent pas non plus sur le droit au libre choix de vie, à la liberté d’orientation sexuelle ou encore à la liberté de conscience. Si la diversité constitue une chance pour tous, elle se doit de consacrer à la coexistence harmonieuse et pacifique entre tous. Ce modèle de société ouverte et tolérante rejette sans ambiguïté le communautarisme. Seul un respect rigoureux des principes de la neutralité et de l’impartialité de l’Etat est en effet en mesure de réussir la coexistence des différentes croyances et de maintenir la paix sociale entre des personnes d’origines et de cultures différentes.