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Bien que les femmes représentent la moitié de la population active, elles sont relativement peu nombreuses à s’engager dans la voie de l’entrepreneuriat. Ce phénomène n’est cependant pas propre à la Wallonie ou à la Belgique, il est généralisé à l’ensemble des pays de l’Union Européenne.

Face à ce constat, plusieurs actions ont été menées par les différents échelons de pouvoir pour stimuler l’envie d’entreprendre au féminin. En Wallonie, les Ministres Jeholet et Greoli ont présenté un plan d’actions concret pour augmenter le nombre d’entreprises wallonnes dirigées par des femmes.

« Seulement 33% des entrepreneurs sont des femmes et uniquement 10% d’entre elles sont cheffes d’entreprise. Pourquoi une telle proportion ? Quels sont les difficultés rencontrées par ces femmes ? Pour répondre à ces questions, nous sommes allés à la rencontre de ces entrepreneures. Deux constats ont été dressés : le manque de valorisation de l’entrepreunariat féminin et la difficulté d’allier vie de famille et vie professionnelle. Nous avons dès lors souhaité apporter des réponses spécifiques à ces problématiques en mettant en œuvre des mesures valorisant le statut de femme entrepreneure, les incitant à créer leur activité et les soutenant lorsqu’elles sont devenues cheffes d’entreprise. », explique Pierre-Yves JEHOLET, Ministre de l’Economie et de l’Emploi.

 

3 axes pour 1 objectif : booster l’entrepreunariat au féminin

Le premier axe d’intervention a pour vocation de lever toutes les inquiétudes liées à l’entrepreunariat, d’accompagner les femmes dans la concrétisation de leur projet et de valoriser les success stories au féminin.

Axe 1 – Encourager l’entrepreunariat féminin

C’est ainsi que dans le cadre du programme FSE (Fond Social Européen) et en collaboration avec l’UCM et le Crédal, des formations sont proposées aux femmes désireuses de créer et développer leur activité afin de les aider à dépasser certaines craintes ou freins plus spécifiquement liés au genre.

« Lecombatpourl’égalitéentreleshommesetlesfemmespasseinévitablementparlamiseen place de conditions qui permettent à toutes et à tous de s’investir professionnellement là où il/elle le souhaite, là où il/elle pourra apporter toute son expertise et là où il/elle pourra s’épanouir », explique la ministre de l’Egalité des chances, Alda GREOLI. « Il m’apparait tout à fait indispensable de permettre à toutes et à tous de prendre la place à laquelle ils aspirent pour l’avenir de notre société. Faire tomber les barrières de l’accès à certaines professions est un pas supplémentaire dans la bonne direction. Je me réjouis que cela se concrétise aujourd’hui à travers ce nouveau plan d’actions wallon destiné à soutenir les femmes et leur projet d’entreprise. »

Enfin, le deuxième frein, et sans doute le plus important, réside en la difficulté d’allier sereinement vie de famille et vie professionnelle.

Axe 2 – Accompagner les jeunes mamans-entrepreneures

Afin d’accompagner les jeunes mamans-entrepreneures, le Ministre de l’Economie a mis en place une mesure d’aide destinée à les épauler par un relais managérial durant leur période de grossesse et de maternité.

« Donner la vie et diriger une entreprise sont deux projets de vie qui doivent pouvoir se vivre simultanément et sereinement. Une femme doit pouvoir se réaliser en tant que mère, sans craindre de mettre en péril la santé économique de son entreprise. C’est pourquoi, j’ai mis en place la Prime Femmes entrepreneures qui permet de mettre à disposition de la cheffe d’entreprise, les services d’un autre entrepreneur afin de l’épauler, voire la remplacer pendant la période de grossesse et maternité », explique Pierre-Yves JEHOLET.

Concrètement, cette mesure finance les prestations des relais-managériaux à hauteur de 75% de leur salaire brut, plafonné à 5.000€. Pour bénéficier de cette intervention, la cheffe d’entreprise doit être actionnaire majoritaire à temps complet. L’entreprise doit quant à elle compter entre 3 et 50 ETP et exister depuis plus de 3 ans.

S’agissant de l’année de lancement de ce projet pilote, le nombre de relais-managériaux a été estimé à 20. Une subvention de 450.000 € a dès lors été octroyée à la SOWALFIN pour la mise en œuvre et la gestion quotidienne de ce dispositif.

Axe 3 : Valoriser le statut des femmes entrepreneures

Dans le cadre de ses missions liées à l’entrepreneuriat, la SOWALFIN a également un rôle important à jouer en matière de sensibilisation. Afin d’inciter les femmes à devenir entrepreneure sans stigmatiser ce public spécifique, l’utilisation de rôles modèles, la valorisation de success stories au féminin et l’intégration de la dimension genre dans leurs activités sont autant d’actions qui seront mis en œuvre de manière transversale par la Société Wallonne de Financement.