Le Comité d’étude sur le vieillissement a présenté son rapport année. Il confirme la réduction du risque de pauvreté des pensionnés.
Même s’il apporte quelques corrections aux résultats du précédent rapport, liées à la révision de certains paramètres économiques, le rapport 2016 confirme l’effet bénéfique de la réforme des pensions sur la réduction du coût budgétaire du vieillissement.
Par ailleurs, le rapport 2016 souligne que le risque de pauvreté des personnes âgées continue à diminuer. Cette tendance se poursuivra jusqu’en 2050.
Mêmes conclusions de la part du Service Public Fédéral Economie
Ces conclusions vont dans le même sens que celles rendues publiques ce lundi par le SPF Economie. Elles indiquent que le taux de pauvreté des seniors est descendu de 23% en 2006 à 15% en 2015. Pour la première fois, le taux de pauvreté des seniors est comparable à celui de la population globale.
Le relèvement des minima et des prestations les plus faibles dans le secteur des pensions constitue ainsi assurément la raison principale de cette réduction du risque de pauvreté.
Il faut rappeler que la moitié du budget de « l’enveloppe bien-être » 201-2016, soit près d’un demi-milliard d’euros, a été consacrée à la revalorisation des pensions les plus basses et notamment des pensions minimums. C’est donc plus du double que durant la période 2013-2014, mise en place par le précédent gouvernement.
Des conclusions réjouissantes
Pour le ministre des Pensions Daniel Bacquelaine :
« Les conclusions du Comité d’étude sur le vieillissement indiquent que le risque de pauvreté des retraités continue à diminuer. Cette tendance se poursuivra jusqu’en 2050 et ne peut que réjouir le Ministre des Pensions. L’objectif du Gouvernement de porter progressivement les prestations minimales de sécurité sociale et d’aide sociale au niveau du seuil de pauvreté européen est en bonne voie de réalisation ».
