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Les députés MR Carine LECOMTE, Patricia POTIGNY, Philippe BRACAVAL, Véronique DURENNE, Laurent HENQUET, Valérie WARZEE-CAVERENNE et Yves EVRARD ont déposé une proposition de résolution relative aux allocations d’études pour les étudiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui effectuent leurs études dans un établissement d’enseignement supérieur d’un pays limitrophe.

Dans certaines régions de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), l’offre pour certaines filières d’études supérieures est quasi inexistante. Dès lors, l’étudiant doit, soit effectuer de très longs trajets, soit louer un kot. Or, la position géographique de la FWB permet à certains étudiants dits « transfrontaliers » d’effectuer leur cursus dans un établissement supérieur dans un pays limitrophe. Une possibilité qui réduit considérablement les frais de logement à leur plus simple expression et diminue le temps de trajet. A titre d’exemple, l’Université du Luxembourg accueillait 327 étudiants belges en 2011-2012, et 405 en 2017-2018, soit une hausse de 25%.

Néanmoins, d’autres frais restent à charge (droits d’inscription, syllabi, frais informatiques, etc.) de ces étudiants qui, même s’ils entrent dans les conditions d’octroi d’une bourse d’études, s’en voient privés parce qu’ils étudient dans un établissement hors FWB.

« En effet, aujourd’hui, le gouvernement n’a pas envisagé le cas particulier des étudiants transfrontaliers qui ont la possibilité de suivre un enseignement supérieur de qualité, proche de leur domicile dans un pays limitrophe, diminuant ainsi nettement le coût des études. Avec cette proposition, nous avons l’ambition d’enfin inclure ces étudiants dans le système d’octroi de bourses d’études, au même titre que tous les autres étudiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles », explique la députée Carine LECOMTE.

Avec ce texte, le Groupe MR demande au gouvernement PS-cdH :

 

  • Que l’étudiant, qui étudie dans un pays limitrophe car il ne peut trouver à distance raisonnable de son domicile un établissement d’enseignement supérieur offrant la filière choisie, puisse bénéficier, dans les mêmes conditions que les autres étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur de la FWB, d’une allocation d’études. A la condition que l’étudiant s’inscrive dans une filière dispensée complètement ou pour une partie significative en français,
  • De revoir la législation actuelle en ce sens et de prendre les mesures utiles pour en informer les étudiants des régions concernées.