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SANTÉ – Le MR promeut l’intégration des sourds et malentendants

Par 24/09/2016avril 11th, 2018Pas de commentaire

En cette Journée Mondiale des Sourds, la députée MR Carine Lecomte veut agir. Et voudrait que le Parlement wallon montre l’exemple.

8,9% de la population

En Fédération Wallonie-Bruxelles, 8,9% de la population est sourde ou malentendante. Cependant, ces personnes vivent dans un monde peu adapté à leurs besoins. Ainsi, l’accès à la culture, à l’enseignement ou encore aux services publics reste plus que problématique pour eux.

C’est pourquoi Carine Lecomte dépose une proposition de résolution aux parlements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il faut pouvoir sensibiliser les élus à cette problématique.

Des propositions concrètes

La députée wallonne propose par exemple qu’une étude statistique soit réalisée afin de mieux cerner la population sourde et malentendante. Elle invite les pouvoirs publics à soutenir le développement de projets immersifs en milieu scolaire ou réfléchir avec le secteur de l’enseignement à des solutions pour combattre la pénurie d’interprètes en langues des signes. Carine Lecomte souhaiterait soutenir les initiatives visant à généraliser le sous-titrage dans les médias, notamment les télévisions locales, ou encore mettre en oeuvre une politique de lutte contre les préjugés et stéréotypes dont sont victimes les sourds et malentendants.

Sous-titrages et traductions des séances plénières

Carine Lecomte estime que le Parlement doit montrer l’exemple. Il faut sous-titrer et en traduire en langue des signes des séances plénières du Parlement de Wallonie diffusées sur les télévisions. Malheureusement, le président de l’assemblée André Antoine (cdH) trouve la démarche trop coûteuse.

Mais Carine Lecomte persiste et signe. Elle a décidé d’à nouveau lui écrire pour qu’il reconsidère sa décision. « Monsieur le Président, je crois beaucoup en la politique des petits pas, en ce qu’elle ancre les initiatives dans la durée. Dès lors, l’on pourrait reconnaître un geste d’ouverture à l’autre, si, dans un premier temps, nos débats télévisés étaient sous-titrés et/ou si, une fois par mois ils étaient traduits en langue des signes ou au moins, par exemple, lors des débats thématiques ! » conclut la députée MR qui espère que le débat continuera d’avancer dans le bon sens.