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Bien-êtreÉconomie & Fiscalité

Pensions – Le coût du vieillissement enfin maîtrisé.

Par 10/12/2015avril 10th, 2018Pas de commentaire

Le gouvernement Michel a entrepris une importante réforme des pensions. Grâce à elle, la progression du coût du vieillissement en Belgique sera beaucoup plus modérée qu’elle ne l’aurait été à politique inchangée.

Vieillissement : une économie de 2,1% du PIB

Concrètement, sans les mesures prises par Daniel Bacquelaine, le coût du vieillissement de la population aurait dû représenter 15,1% du PIB en 2060. Finalement, cela ne sera que 13%. Une baisse substantielle essentiellement due à la réforme des pensions. Ces chiffres du dernier rapport de l’ « ageing working group 2015 » prennent en compte les les réformes des pensions déjà adoptées par le gouvernement. Ces chiffres tiennent aussi compte d’autres réformes, notamment en matière d’emploi.

Un sérieux coup de pouce pour le budget national

Ces réformes permettront également d’améliorer l’objectif budgétaire à moyen terme de la Belgique. Il est actuellement fixé à 0,75% du PIB. C’est le plus élevé de l’Union européenne. Selon Daniel Bacquelaine, le nombre de pensionnés va, lui, diminuer dans le futur. “En moyenne, chacun travaillera un peu plus longtemps et partira un peu plus tard à la pension”. Pour Philippe Donnay, Commissaire au Plan, “le saut d’index a également eu un impact positif sur le coût budgétaire des pensions”.

Pour rappel, le gouvernement fédéral a porté l’âge de la pension à 67 ans, sans toucher à la durée de la carrière qui reste fixée à 45 ans. L’objectif de la réforme n’est pas d’obliger tous les travailleurs à travailler jusqu’à 67 ans. Pour ceux qui exercent un métier pénible ou qui ont une carrière complète, il sera toujours possible de partir plus tôt. La pension anticipée reste également possible. Mais tout le monde devra travailler un peu plus longtemps qu’aujourd’hui. Le gouvernement fédéral veut ainsi sauvegarder notre système de pensions.