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Discours

Gouvernement fédéral: réconcilier le progrès social et économique

Par 30/05/2015avril 10th, 2018Pas de commentaire

Ce mercredi 20 mai, Charles Michel participait à « l’interview », la nouvelle émission politique de la RTBF. L’occasion de revenir sur l’action de son Gouvernement.

D’entrée de jeu, le Premier ministre a rappelé la principale ambition du Gouvernement fédéral : « Je veux des résultats pour le pays. Notre Gouvernement a une volonté très forte de combattre la pauvreté, de créer des emplois. Notre génération doit être celle qui démontrera que travailler pour le développement économique n’est pas un cadeau aux entreprises mais une décision de bon sens pour créer de l’emploi ». Interpellé sur la réforme des pensions portée par son Gouvernement, Charles Michel a une fois de plus, évoqué le bon sens et la responsabilité : « Nous avons décidé d’être courageux et responsables. Durant cette législature, nous ne toucherons absolument pas à l’âge légal de la pension. Par ailleurs, en juillet dernier, un rapport alarmant sur le coût des pensions nous est arrivé : En 2006 les pensions coûtaient à l’Etat belge 26 milliards d’euros par an alors qu’aujourd’hui elles en coûtent plus de 40 milliards. Je pourrais faire semblant et ne pas agir mais j’ai choisi la responsabilité. Voilà pourquoi dès 2030 notre réforme entrera en vigueur. » Invité ensuite à s’exprimer sur le saut d’index, le Premier ministre a souligné le caractère nécessaire de cette mesure : « Le saut d’index permettra la création d’emplois supplémentaires et revêtira un caractère solidaire, notamment au travers des compensations pour les bas et moyens salaires. » Charles Michel a également évoqué sa volonté de voir se concrétiser une véritable réforme fiscale : « Il y aura bel et bien une réforme fiscale. Je veux des accords politiques avant l’été. Nous devons réorganiser la fiscalité en Belgique pour qu’elle soit équitable et juste sur le plan économique » Enfin, martelant l’importance du socio-économique, le Premier ministre s’est réjoui du standstill communautaire adopté par la coalition qu’il dirige : « Je me suis trompé sur la NVA. Je n’imaginais pas durant la campagne électorale qu’elle pourrait monter au pouvoir en mettant de côté ses revendications nationalistes. J’ai eu la garantie que le volet communautaire soit complètement mis de côté lors de cette législature. Mon Gouvernement est stable et paisible sur le plan institutionnel et communautaire. » Retrouvez l’entièreté de l’émission ici .