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Les récentes mobilisations pour le climat montrent à quel point l’enjeu environnemental est crucial pour la planète. Frédérique Ries, députée européenne MR, a porté et fait voter au Parlement européen une directive qui a un impact sur l’environnement. Dans 2 ans, l’Union Européenne interdira en effet l’utilisation de toute une série de plastiques à usage unique. Cela concerne par exemples les assiettes en plastique, pailles, cotons-tiges, etc.

Diminuer la pollution dans les mers générée par le plastique

Pour Frédérique Ries, cette interdiction est un changement de cap majeur. Elle permettra en effet de considérablement réduire la pollution dans les mers. Chaque année, des milliers de poissons et d’oiseaux décèdent dans les océans suite à cette pollution causée par le plastique.

Financièrement, la directive n’aura aucune conséquence pour le consommateur. En effet, l’accès aux alternatives (bambou, amidon, etc.) est facile d’accès, à prix identique.

De 30.000 à 50.000 nouveaux emplois

La directive entraînera la création de milliers de start-up et d’emplois (entre 30 et 50 000 selon la Commission européenne). C’est un marché gigantesque.

Frédérique Ries souhaite mener maintenant un autre combat contre  les bouteilles en plastique et les mégots de cigarette, également présents en nombre sur les plages. Ces déchets constituent également un danger pour l’environnement et la santé.

S’attaquer aux entreprises du tabac

Pour cela, il faut s’attaquer aux entreprises du tabac. Les filtres des mégots de cigarette possèdent plus de 4000 substances chimiques. Près de 500 à 1000 litres d’eau de mer sont pollués quand un mégot est jeté dans la nature.

Par conséquent, la députée européenne exige une diminution de la consommation des filtres. Via le principe de responsabilité du producteur, les entreprises du tabac devraient mettre la main à la poche. Dès 2023, Frédérique Ries souhaite qu’elles participent aux frais de collecte, de nettoyage et de recyclage des mégots de cigarette.

Résister à la pression des lobbies

Frédérique Ries affirme que sa directive n’a pas subi de modifications suite aux pressions des lobbies. Plusieurs producteurs ont demandé des dérogations, tant sur le produit que sur le temps, qui ont toutes été refusées.