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Ces derniers mois, la question de l’enseignement fait couler beaucoup d’encre. Tout en saluant le travail accompli pour rédiger le Pacte d’excellence, le MR met en avant ses priorités pour l’enseignement.

Le MR met d’abord en évidence les éléments du Pacte auquel il adhère : la remédiation immédiate, le renforcement de l’autonomie des directions, la réforme de la formation initiale des enseignants, la revalorisation de l’enseignement qualifiant, la lutte contre l’échec et le décrochage, la gratuité de l’enseignement… Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce projet, il faut le reconnaître.

Opposé à l’allongement du tronc commun

Le MR est par contre opposé à l’allongement du tronc commun jusque 15 ans. Nous craignons que les lacunes des élèves persistent tout au long du tronc commun, d’autant plus que le PS plaide pour la suppression du CEB ! Cet allongement risque aussi d’entraîner des pertes d’emplois dans le qualifiant, orientation qui doit devenir un choix positif. Ce n’est pas en raccourcissant cette filière qu’on va la valoriser.

Le MR est aussi inquiet : dans quel ordre ces mesures seront mises en œuvre ? Pour nous, la réforme de la formation initiale des enseignants est la priorité ! Il faut renforcer les trois années existantes avant d’en ajouter une 4e. L’enseignement fondamental doit aussi être le premier à être réformé car cela conditionne le reste : il faut mettre l’accent sur l’apprentissage des langues, les apprentissages de base (lire, écrire, calculer), développer la remédiation. Il est par ailleurs impensable de supprimer le CEB.

Le MR demande du courage politique à la majorité PS-cdH. C’est à elle de prendre les décisions, c’est à elle de les assumer ! PS et cdH doivent aussi se rendre compte de l’engagement important qu’ils prennent pour l’avenir car cette réforme sera étalée dans le temps.